lundi 28 mai 2007

La démocratie de façade


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J'aimerais remercier tout ceux et celles, nombreux que vous êtes, dans les quatres coins du monde, vous remercier pour votre soutient et quand à ceux qui m'insulte et me traite avec tout les noms d'oiseaux j'aimerais aussi dire merci car par eux j'arrive à comprendre que mon travail est util, à chaque fois qu'un individus m'insulte je dit courage ça marche. Voici pour vous avant l'article du jour la pensée d'un lecteur que je remerci beaucoup pour ses remerciement.

La dictature est un régime politique où un homme seul, parfois un groupe d'hommes plus ou moins étendu (parti, caste, armée, groupe religieux...) exerce le pouvoir, généralement sans limite légale ou constitutionnelle, soit que la loi ou la constitution ne lui impose pas de limite, soit qu’il ne les respecte pas. Tout les dictateurs ont des problemes sexuels, cependant il cherchent à se venger de la société s'ils ne deviennent Pédé.

Le cas de notre pays est justement là pour souligner l’existence d’un trou important dans le dispositif que l’humanité essaye depuis cinquante ans de mettre en place pour que le droit prévale sur la force. Appelons cette structure virtuelle la Cour Constitutionnelle Internationale. Elle pourrait invalider les fausses élections truquées, comme il y en a tant en Afrique, ainsi que pratiques scélérates s’attaquant aux libertés fondamentales ou protégeant la torture comme instrument du terrorisme d’Etat. Cette structure pourrait exiger que les élections soient refaites sous contrôle de l’ONU. En cas de refus, les sanctions pourraient être prononcées. Elles ne prendraient pas l’aspect grossier des embargos qui mettent dans le même sac le peuple et ses bourreaux, mais distinguerait la population, l’Etat et le régime. Ainsi, elle pourrait par exemple demander aux Etats de droit de renvoyer les ambassadeurs du régime félon, mais pas les fonctionnaires du consulat chargés des affaires des citoyens, et encore moins pénaliser les citoyens du pays en question. Les hommes clé du régime désigné hors la loi par la nos différentes organisations de défense des droits humains, seraient eux, et seulement eux, la cible de l’embargo. Montrés du doigt, interdits de voyage dans l’espace de droit, voyant leur compte de banque cachés à l’étranger gelés et leur dossier transmis devant le tribunal criminel international pour ceux impliqués dans les affaires de torture ; Ces hommes ivres de pouvoir et habitués à l’impunité apprendraient à mieux gérer leur mégalomanie et leur agressivité. Certes, on est encore loin de ce rêve, mais ne dit-on pas que c’est le premier pas qui compte. C’est à la société civile internationale, de faire ce premier pas. Elle peut dans un premier temps, en jeter elle-même les bases sous forme d’un tribunal Russel de la Démocratie. Dans un deuxième temps plus ou moins lointain, elle obligerait les Etats à l’incorporer dans l’appareil judiciaire international comme ce fut le cas du tribunal pénal international. Son existence rendrait l’exercice de la dictature encore plus périlleux, écourterait sa durée en renforçant la résistance démocratique. Elle serait aussi une pièce maîtresse dans le maintien de la paix dans le monde puisque ce sont le plus souvent, des dictateurs à moitié fous qui ont déclenché les plus terribles guerres, tel Compaoré. Bien sûr, les Burkinabés ne vont pas attendre que leur liberté soit récupérée par de tels mécanismes, encore loin dans le futur. Ils devront, Hélas, beaucoup se sacrifier pour la mériter. Par contre il est à espérer qu’a l’occasion du débat autour du procès de Taylor, on doit amorcer une action collective sur les diverses stratégies, en vue d’éviter que ce procès soit reporter et pour éradiquer la dictature au même titre que la lèpre ou de la peste, maladies beaucoup moins mortelles pour l’homme et infiniment moins dangereuses pour l’humanité. L’atmosphère de dépendance dans lequel nous sommes maintenu est une technique ingénieuse de nos ex colons qui par la voix des montres comme Chirac, mettent tout en œuvre pour faire de nous les esclaves de leur système. Avez-vous vraiment designer Blaise Compaoré à la tête de notre patrie en 2005 ? S’accrocher au pouvoir par tous les moyens, telle est l’obsession partagée par ceux qui ne sont parvenus au sommet que par la ruse et la force au mépris de tout respect des règles de l’État de droit. Certains choisissent la voie pseudo «bonapartiste» du soutien populaire inconditionnel en organisant des «référendums» qui sont davantage des plébiscites truqués . D’autres donnent dans la manipulation constitutionnelle en confiant au Parlement l’adoption d’amendements visant à pérenniser leur mandat. Vous savez que Comaporé se retrouve dans les deux cas, cependant je demeurt convaincus qu'il a frauder.

Avez-vous vraiment donné vos voix au CDP à ces législatives ?

Ce CDP qui s'accroche a l'herbe pour ne pas tomber sur le sol ! lol Sur cette question aussi nous connaissons tous la vérité,a moins que nous ne soyons pouris comme c'est pouris, nous avons le devoir d'amettre que s’il y a élection au Burkina Faso c’est juste en vue de tromper la vigilance de l’opinion public.En guise d’argument je suppose que la naissance de faux partis d’oppositions est déjà une preuve incontestable de l’absence de démocratie chez nous.
Parmi les drôles de partis qui jouent avec vos voix je vais vous citer quelques exemples :

Le RDM qui est financé par Oumarou Kanazoé

L’UPR qui est financé par Roch March Christian Kaboré

La RDB qui est financé par François Compaoré

Je ne vous apprend rien de neuf, mais c’est notre marionnette national du nom de Abel Toussaint Coulibaly, qui a déclarer dans son interview accorder au journal le pays, qu’il est le Ben Laden national. En faisant de sa drôle de personnalité, un usurpateur qui trompe le peuple en intoxiquant l’atmosphère politique déjà délétère avec des faux partis politique en vue de nous faire avaler la pilule inexistante de la démocratie. Ils ont raisons ces pouritures de Abel, Gilbert ouédraogo et bien d'autre dont j'ai honte d'écrire les noms.

Pourquoi qui mettrais pas son fils pour la bonne marche de la dictature? Blaise à toujours raison de rester au pouvoir et de na pas partager, c'est l'empereur Mossi, il ne va quand même pas se gêner . Chaque années, il recolte des milliards dans la vente du diament, de la cigarette et maintenant du café cacao.Cette somme lui permet de payer les militaires et fonctionnaire de toutes sortes en vue de faire ceux qui bavarderons, comme moi par exemple.

Sans vouloir apprécier qui que ce soit et sans vouloir me penser d’un coté quelconque, je juge indispensable d’attirer votre attention sur l’action des Hommes comme Maître Herman Yaméogo et Monsieur Christian Koné, ces Hommes ont eus le courage de refuser d’aller voter, à vrai dire eux au moins ont reconnus que nous somme face à une dictature , parce que le fichier électoral est tailler à la mesure du CDP, sans oublier les quelques dispositions inconstitutionnelles qui se sont présenter. Maître avait raison quand il disait qu’il apercevait la fraude à l’horizon, car Compaoré est arrivé avec la fraude et jamais il ne la laisserait tomber.

Suite à cette situation, l’UNDD a vue sa plainte offerte aux marchandes de galettes, car le conseil constitutionnel auprès de qui cette plainte a été instruite, est dirriger par un président qui a sa belle mère vendeuse de galettes en plus sa structure est composé de la manière suivante :

Le Conseil constitutionnel comprend, outre son Président, trois (3) magistrats nommés par le Président du Faso sur proposition du Ministre de la Justice, trois (3) personnalités nommées par le Président du Faso, trois (3) personnalités nommées par le Président de l'Assemblée nationale. Sauf pour son Président, les membres du Conseil constitutionnel sont nommés pour un mandat unique de neuf (9) ans.

C’est loin d’être une de mes inventions car je crois sans savoir que c’est ce que l’article 153 de la constitution relate. A quoi serviraient des textes, nous dira-t-on, s’ils n’ y a pas d instances pour les imposer ? Ayons le courage de se dire certaines choses en face, mes très chers lecteurs et lectrice, ces genres de conseil constitutionnel sont elles faites pour l’impartialité ? A quelle structure judiciaire peut s’adresser la société civile nationale ou internationale pour demander justice face à un pouvoir coupable de violer les textes qui fondent aujourd’hui la légalité internationale ? On y en a marre, des crimes des arrestations, et de la fraude électorale. Disons non et ensemble aux faux partis qui vivent de café cacao, de diamant, de cocaïne et de cigarette.

Avant de vous dire au revoir je vous quitte en vous suppliant de dire aux journalistes de faire de l’affaire du procès de Taylor une affaire capitale et cela quelque soit le prix. N’ayez pas peur, les dictateurs m’ont assassiné une bonne vingtaine de fois mais je suis toujours vivant. Lol.

Voici en gros l'interview de notre Abel


L’Union par la République (UPR), une des grandes formations de la mouvance présidentielle va à la conquête des sièges dans une centaine de communes. Le président du parti, Toussaint Abel COULIBALY nous relate à travers cette interview les ambitions qui sont les siennes pour les municipales à venir. Mais il a la langue de bois vis-à-vis de la CENI, concernant l’éventuel report de ces communales.

L’UPR présente-t-elle des listes dans toutes les circonscriptions électorales ?
Toussaint Abel COULIBALY (TAC) :
Compte tenu du fait que nous sommes un parti nouveau, nous avons concentré nos efforts dans les circonscriptions où nous pensons que nous avons nos chances. C’est le cas du Boulgou, Namentenga, Sanmatenga, Mouhoun, Hauts-Bassins, Tuy, Poni, Ioba etc. En fait, nous sommes dans environ une centaine de communes urbaines et rurales.

Peut-on dire que l’établissement des listes s’est passé sans accroc à l’UPR ?
TAC :
Il n’y a pas eu de problème particulier. Certes, par endroits, il a fallu passer aux élections, mais celles-ci se sont passées dans un esprit de fair-play. Ceux qui n’ont pas été retenus se sont purement et simplement rangés aux côtés de ceux qui sont retenus pour représenter le parti. Pour l’instant donc nous n’avons pas eu trop de remous.

Avez-vous noué des alliances dans certaines circonscriptions électorales?
TAC :
Nous n’avons pas noué d’alliances d’autant que nous ne voulions pas avoir des ambitions démesurées. C’est pour vous dire que comme nous n’avions pas la prétention de couvrir tout le territoire, nous nous sommes contentés donc d’aller là où nous étions sûrs de pouvoir couvrir ces circonscriptions.
Mais, je pense que les alliances se feront forcément d’une manière ou d’une autre après l’élection des conseillers. Rares seront les communes où les alliances ne se feront pas après l’élection des conseillers. A moins que le parti soit seul à se présenter dans la commune, ça m’étonnerait qu’un parti puisse remporter l’ensemble des conseillers.
Le jeu des alliances va donc se faire plus tard. Et en ce moment notre alliance se fera avec nos partenaires habituels.

Peut-on avoir une idée de votre stratégie de campagne surtout que vous serez opposés sur le terrain au partenaire habituel dont vous avez fait cas à savoir le CDP ?
TAC :
Nous n’avons pas de stratégie particulière de campagne parce qu’à l’UPR, notre méthode de travail, c’est la présence sur le terrain. Nous sommes constamment aux côtés de nos militants et électeurs, ça fait qu’au moment de la campagne, nous n’avons pas besoin de changer beaucoup nos habitudes. Notre présence déjà habituelle nous allège tant soit peu la manière d’aborder les électeurs. La seule innovation, c’est seulement les regrouper pour les différents meetings. On n’a donc vraiment pas de stratégie particulière à mener.
Concernant notre appartenance à la mouvance présidentielle, il n’y aura pas de difficultés. Il faut savoir qu’une chose est de diriger un pays, une autre de diriger les collectivités territoriales, les communes urbaines et rurales. Ça m’étonnerait qu’un parti politique ait la prétention de diriger toutes les communes rurales du Burkina Faso. Je crois que nous ne nous retournons pas contre qui que ce soit. Nous allons aux élections comme tout le monde. Comme je le disais tantôt, s’il y a des alliances à faire après l’élection des conseillers, cela se fera avec nos alliés habituels. Pour l’instant, autant le CDP n’est pas positionné contre nous autant nous nous ne sommes pas positionnés contre le CDP.
Nous sommes positionnés juste pour faire élire nos candidats comme tous les autres partis. Maintenant quand il s’agira de se retrouver autour de ce qui unit, on le fera toujours.

Vous auriez déposé beaucoup de recours contre des candidats de certains partis et contre des démembrements de la CENI notamment à Bobo-Dioulasso ?
TAC :
Je suis étonné qu’on dise que nous avons déposé beaucoup de recours. D’abord, en tant que président de l’UPR, je n’ai déposé aucun recours. Ensuite, l’article 259 du code électoral prévoit que tout citoyen peut-on tester l’éligibilité d’un candidat après l’affichage des listes. Je crois que c’est ce qui a dû se passer à Bobo mais ce n’est une affaire de l’UPR.
C’est un droit de tout citoyen candidat à déposer des recours. Entre le parti, l’UPR, qui dépose un recours contre X ou Y et tout citoyen, fut-il candidat de l’UPR, qui dépose des recours contre l’éligibilité ou l’invalidation de la candidature de certains autres candidats il y a quand même une nuance importante à relever.
Je tiens à préciser que nous avons autant que faire se peut réglé dans les autres provinces, des problèmes qui étaient sensiblement plus compliqués que ceux dont vous parlez.
Il y a eu plusieurs aspects dont nous avons été saisis mais nous avons choisi d’aller vers le consensus. Parce qu’il ne sert à rien de chercher à invalider des listes de candidatures.
La démocratie voudrait que tout le monde aille aux élections et que les électeurs choisissent librement ceux qu’ils voudraient pour gérer leurs communes. Si par des astuces ou processus, vous éliminez des partis politiques pour vous retrouver seuls dans une commune rurale par exemple, vous aurez de la peine à la gérer parce que vous auriez mis hors du jeu politique une partie de la population qui va se retourner contre vous. Notre position officielle a été toujours de gagner sur le terrain, les élections. Nous allons à ces élections pour gagner, mais nous voulons gagner sur le terrain et non par des procédures judiciaires.

La composition des démembrements de la CENI a été déclarée illégale par le Conseil constitutionnel, ce qui présage un éventuel report des municipales. Votre appréciation ?
TAC :
D’abord, il faut se demander pourquoi actuellement on parle de report. J’ai pour habitude d’être discret. Mais je suis étonné que certaines personnes aient passé le temps à disserter dans les journaux en occupant deux à trois pages sur des sujets qui n’en valaient pas la peine et que par un quart de page d’un journal, on arrive à remettre toute cette dissertation en cause. Ce qui veut dire que le droit et la dissertation font deux choses différentes.
Il faut que nous soyons prudents dans nos propos parce que ceux qui ont tenu des propos antérieurs, je crois qu’aujourd’hui, l’histoire ne leur donne pas raison. Ils auraient dû se préoccuper de l’essentiel au lieu de disserter. Je veux parler de l’article 37 de la constitution.
Concernant le report des élections, je fais partie d’une institution qui est l’Assemblée nationale. Donc s’il y a une décision à prendre, elle ne peut venir que des institutions. Je ne peux pas donner un avis sur le sujet parce que ça serait me ranger dans la ligne de ceux qui aiment parler pour faire parler d’eux.

N’y a-t-il pas d’éléments qui puissent conduire à un report ?
TAC :
J’ai eu à dire à un moment donné que la CENI avait outrepassé quelque part ses prérogatives. Vous vous souvenez des extraits de naissance que la CENI avait réclamés et en double exemplaire tout en sachant que l’administration n’a pas la capacité de délivrer des extraits de naissance à tous les Burkinabè en si peu de temps. Il y en a des centaines de milliers qui n’en ont pas parce que l’administration n’en a pas la capacité. J’ai été donc fort surpris qu’une commission électorale puisse imposer ou alors même suggérer quelque chose que l’administration n’a pas mis à la disposition des populations.
Cela présentait quelque chose du genre de ce que nous vivons aujourd’hui. La CENI est certes une institution chargée de l’organisation des élections, mais elle est à l’intérieur de la République.
A un moment donné, j’ai eu l’impression que la CENI fonctionnait un peu au-dessus des partis politiques voire des institutions. La preuve est là aujourd’hui, il a suffi d’une requête de quelques lignes pour remettre en cause tout ce que la CENI croyait avoir bien fait. Je crois qu’il faut que nous soyons modestes.
Nous sommes dans un processus, il faut aller pas à pas, car ça ne sert à rien de faire du zèle. D’ailleurs, aucune œuvre humaine n’est parfaite, et quand on admet cette conviction, je crois qu’on se sort de beaucoup de situations. Comme celle que nous vivons aujourd’hui.o

Vive le peuple et vive le réveil.