lundi 7 janvier 2008

Arrestation de Hama Amadou ex prémier ministre du Niger

L'ex prémier Ministre Nigérien Hama Amadou, vien d'être mis au arrêts après la convocation d'un jeune qui l'accuse d'avoir donner ordre pourque son véhicule soit incendier, cela suite à une déclaration que ce jeune avec quelques uns de ses camarades avaient Organisés pour se désolidariser de Hama Amadou dans la gestion du parti au Pouvoir (MNSD), car il est son président.
Ni l'ex prémier ministre renversé par une motion de censure, ni ses adeptes ne reconnaissent ces jeunes comme étant membre de leur parti.
Les jeunes n'ont pas pus prouver le connaitre mais Hama a été arréter par ce qu'il avait dit avant hier dans un entretien televiser que ceux qui tentent de semer le doute se verrons les comptes réglers par les millitants du parti.
Il est actuellement à la police judiciaire en attendant d'être défféré.

la fin d'une époque!

Notre E-mail: democratieetjustice@gmail.com

L'ex-président libérien Charles Taylor est de retour devant la justice internationale. Après six mois d'interruption, son procès pour crimes contre l'humanité a repris devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone à La Haye, aux Pays-Bas.

Charles Taylor est accusé d'avoir soutenu les rebelles qui ont commis un grand nombre d'exactions lors de la guerre en Sierra Leone, entre 1991 et 2001.

L'ancien chef d'État, qui était présent pour la reprise de son procès, a plaidé non coupable à l'ensemble des 11 chefs d'accusations portés contre lui. Vêtu d'un habit noir, il est apparu plutôt détendu. Il y a six mois, le procès avait été interrompu en raison du boycott de Charles Taylor.

Chefs d'accusation:

* exécutions extrajudiciaires, meurtres, atteinte à la vie, à la santé et au bien-être physique et mental,
* violences sexuelles à grande échelle contre des femmes et jeunes filles,
* violences physiques à grande échelle et mutilations contre des hommes et des femmes, parmi lesquelles des amputations des mains et des pieds, et le « marquage » de victimes aux lettres « AFRC » et « RUF », du nom des milices,
* utilisation d'enfants soldats, conscription et enrôlement d'enfants en dessous de l'âge de 15 ans dans des forces armées,
* enlèvements et travaux forcés, mise en esclavage,
* pillages et incendies,
* soutien financier, entraînements militaires, fournitures d'armes et autres formes de soutien du Front Révolutionnaire Uni (RUF), la rébellion sierra-léonaise, afin d'obtenir l'accès aux richesses minérales, les diamants en particulier, de la Sierra Leone, et de déstabiliser cet État.
* L'acte d'accusation mentionne également des attaques du personnel de l'Onu.
Cela est l'affaire mais il faut comprendre que certains medias ont tendance à vouloir camouffler les noms de Kadhafi, Blaise Compaoré et Salif Diallo qui vendait le Damant sur les marchés de Denvers et de Londres, comme l'a annoncer il ya quelques minutes le premier temoin qui a intervenu.
Peuple solidaire du Burkina Faso constatez la fin des attrocités si le laxisme prend fin dans le traitement des dossiers de cette envergure et cela se trouve dans la mobilisation citoyenne pour oser remettre les fils du Faso qui ont contribués à violer, tuer et paraliser des enfants et des femmes.
ceci est un devoir incontournable d'humain.

mercredi 26 décembre 2007

LES DROITS DE L'HOMME AU BURKINA FASO RAPPORT 2007 DE AGIR POUR ÊTRE INTERNATIONAL


Rapport annuel de Agir Pour Être International
DONNEES GENERALES

Nom Officiel: Burkina Faso
Nationalité: Burkinabé
Hymne Nationale: Ditanyè (Hymne de la victoire)
Drapeau: Deux bandes horizontales de couleur rouge et verte, frappées en leur milieu d'une étoile dorée à cinq branches (plus d'explication)
Situation: Le Burkina Faso est situé en Afrique de l'Ouest et entouré par le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Togo
Superficie: 274 200km²
Population: Plus de 12 millions
Taux d'accroissement annuel population: 2.6 %
Taux de mortalité infantile: 169/1000
Espérance de vie: 42 ans
Langue officielle: Français
Principales langues nationales: Moré, Dioula, Fulfulde
Capitale: Ouagadougou
Type de gouvernement: Démocratie de Surface présidentielle, Assemblée Nationale
Président: Président Blaise Compaoré (20 ans au pouvoir)
Devise: Unité - Progrès - Justice
Monnaie: Franc CFA (1 € = 655,957)
Climat: Tropical: saison sèche novembre-mai; saison des pluies juin-octobre
Ressources minières: Manganèse, Calcaire, Marbre, Or, Cuivre, Nickel, Bauxite
Produits agricoles: Sorgho, Millet, Maïs, Arachide, Sucre, Riz, Coton
Produits exportés: Coton, Noix de karité, Or, Bovins, Caprins, Ovins, Graines de sésame, Fruits et légumes
Autres produit exportés et non trouvable au pays : Café cacao, Diamant.

La Géographie :

Situé dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est un pays continental de
274 200 km2 sans débouché sur la mer. Il est limité au Nord et à l'Ouest par le Mali, au Nord-Est par le Niger, au Sud-est par le Bénin et au Sud par le Togo, le Ghana et la Côte d'Ivoire.
La faible déclivité du relief gêne l'écoulement des eaux des trois fleuves : le Mouhoun, le Nazinon et le Nakambé, (anciennement Volta noire, Volta rouge et Volta blanche) qui drainent le pays. Le point le plus proche de l'Atlantique est éloigné de 500 km. L'altitude moyenne des plateaux est 500 m. Le point le plus haut, le Tenakourou culmine à 747 m et se situe à l'ouest du pays.
De climat tropical, le Burkina Faso possède une saison sèche et une saison des pluies.

Le climat :

Le climat tropical du Burkina Faso est divisé en deux saisons : la saison sèche de novembre à Mai (avec une période fraîche et sèche de novembre à février et une période chaude de mars à Mai) et la saison pluvieuse de juin à octobre. Le temps au Burkina, en général, est sain, ensoleillé, chaud et sec. La température moyenne est de 15°C (60°F) la nuit et de 30°C (85°F) pendant le jour, sauf pendant la saison sèche où les températures peuvent monter à plus de 38°C (100°F). La pluviométrie moyenne est approximativement de 1000 millimètres au Sud et de moins de 250 millimètres au Nord et au Nord-est.

Introduction :

La situation en matière de droits humains est une situation précaire en comparaison de celle d’autres pays de la sous région. Ce modèle flagrant de violation des droits fait souffrir les masses et il mérite d’être mises en exergue afin de concentrer les efforts à venir sur ces points précisément. L’état des lieux qui va suivre provient d’une enquête menée auprès d’organisations de la société civile mais également de rencontres avec les représentants d’Institutions de l’Etat. Cette enquête s’est étendue sur tout le territoire. Les questions relatives aux droits humains dans les régions aurifères du Burkina et dans le Nord nous préoccupent énormément. La classification retenue est une classification thématique dans un esprit de clarté et de synthèse.

I/. Les droits civils et politiques

En matière de respect des droits civils et politiques, le Burkina est en retard. En effet, depuis les évènements de 1987, le Burkina est sous le joug d’un régime qui a passé 20ans au pouvoir et qui réclame le statut de régime démocratique, à sa tête des dirigeants qui témoignent de leur attachement au pouvoir à vie, à travers le manque d’alternance.
Cette situation n’est pas sans conséquence sur les droits humains, car l’arriver au pouvoir de ce régime a été sanglant ainsi que son règne qui s’est caractériser par l’assassinat d’hommes de presses, des arrestations arbitraires et l’assassinat d’opposants. L’enquête démontre cependant que certains droits méritent davantage de considération, malgré l’instauration d’un système démocratique virtuel sous la pression de la communauté internationale.



A. La liberté d’expression, un droit garanti légalement qui souffrent de certaines entorses

La liberté d’expression appartient aux libertés qui concourent à la bonne marche d’une démocratie. Cependant, il apparaît que des tentatives d’intimidation et des meurtres ont été enregistrées notamment sur des défenseurs des droits de l’homme et les journalistes dont le Président du MBDHP et l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le 13 décembre 1998. Plus largement, il apparaît que certains artistes engagés auraient fait l’objet de menaces en raison de la dénonciation dans les textes de leurs chansons du phénomène de la male gouvernance (l’exemple de Sam’s K le Djha, qui a vu son véhicule incendier après plusieurs menaces de mort).
Par ailleurs, la liberté d’expression est garantie et virtuellement assurée en ce qui concerne les partis politiques foisonnent. Néanmoins, il apparaît que ces organes ont des limites dans l’accès à la presse public et souffrent d’infiltration.

B. Le droit de voter et d’être élu, un droit garanti mais imparfaitement mis en oeuvre

Le renforcement du système démocratique implique la participation des citoyens.
Les droits de voter et d’être élu sont garantis non seulement par les textes internationaux ratifiés par le Burkina mais aussi par la Constitution burkinabé et des lois nationales. Néanmoins, les faits révèlent que le taux de participation aux élections n’est pas élevé et que le fichier électoral n’est pas fiable. Par ailleurs, lors des dernières élections présidentielles et législatives quelques difficultés organisationnelles sont apparues, notamment la candidature de Blaise Compaoré et l’implication des chefs coutumiers dans la politique. Le paradigme qui veut que le Burkina est un modèle de la démocratie pour la sous région souffre donc de zones d’ombre.

C. Les droits de l’individu dans son rapport avec la justice

La justice burkinabé est « une grande malade qui nécessite d’être soignée ». Cette constatation a été unanimement reconnue après avoir été pendant un temps dénoncée par les seules organisations de la société civile. En effet, certains droits de la personne ne sont pas respectés dans les faits.
D’abord, la justice n’est pas la même pour tous. Ce constat vient du fait que l’accès à la justice n’est pas facilité pour certaines catégories de personnes, les personnes ayant de faibles ressources et les femmes notamment. En effet, le recours aux tribunaux pour certaines infractions demeure stigmatisant pour les victimes mais aussi peu abordable en raison de ses coûts. L’assistance judiciaire a été posée par une loi mais son effectivité de n’est pas encore démontrée. Par ailleurs, les usagers du service public de la justice se plaignent encore de certaines pratiques telles que la corruption qui entravent le bon déroulement d’une affaire. Les mesures disciplinaires au sein des corps de la magistrature et de la police sont insuffisantes et n’encouragent guère la tenue de procès équitables.
En matière de détention, il apparaît que les conditions de détention sont dans de nombreux cas dégradantes et inhumaines en raison de la surpopulation carcérale, du manque d’hygiène et de certains traitements particulièrement difficiles. Les faits révèlent également qu’en région, les prévenus ne sont pas systématiquement séparés des condamnés, ni les mineurs des adultes.
En outre, la peine criminelle la plus lourde prévue par le Code Pénal burkinabé demeure la peine de mort. Or, cette peine tombe dans la catégorie des peines en contradiction avec la dignité humaine, telle que garantie par les textes internationaux et régionaux et la Constitution burkinabé.
Enfin, il apparaît que les pratiques d’arrestation et de détention arbitraires sont inexistantes et énormes. Le phénomène qui a court actuellement est celui du maintien en détention au delà du délais légal de détention provisoire. Dans de nombreux cas, les détenus se plaignent du manque de célérité entre le moment où ils ont été placés en détention provisoire et le jugement de l’affaire. Par ailleurs, il apparaît que les forces de l’ordre pratiquent des pressions sur la population pour s’octroyer certaines faveurs ; ils utilisent dans certains cas la menace d’arrestation pour se faire remettre des sommes indûment. Cette pratique de « racket policier » est pratiquée en majeure partie à l’encontre des chauffeurs, des étrangers et des habitants de la campagne.

D. Le droit de la famille, un droit légalement et pratiquement imparfait

La famille est l'élément naturel et fondamental de la société burkinabé. Ainsi, le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu. Néanmoins, le droit au mariage est un droit encadré par des conditions relatives à l’âge et au consentement des futurs époux, et des impératifs liés à l’égalité des droits et des responsabilités des époux. Or, des pratiques telles que le mariage précoce et forcé ainsi que le lévirat sont encore de mises au Burkina. La Constitution burkinabé consacre l’égalité entre l’homme et la femme.
Néanmoins, il s’avère que la femme burkinabé est victime de discrimination à la conclusion du mariage et dans le mariage.
Si les droits civils et politiques sont reconnus et garantis au Burkina, il apparaît dans la pratique que ceux-ci ne sont pas respectés. Les droits de la deuxième génération, à savoir les droits économiques, sociaux et culturels, sont quant à eux encore fortement méconnus par les juristes en tant que droits de la personne.

II/. Les droits économiques, sociaux et culturels, des droits fortement méconnus dont le respect est loin d’être garanti et respecté

Les droits économiques, sociaux et culturels sont posés par le Pacte international relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels. Ce présent Pacte pose ces droits tout en laissant une marge de manoeuvre au Etats parties au Pacte en ce que son article 2 prévoit que
« Chacun des Etats parties au présent Pacte s'engage à agir, tant par son effort propre que par l'assistance et la coopération internationales, notamment sur les plans économique et technique, au maximum de ses ressources disponibles, en vue d'assurer progressivement le plein exercice des droits reconnus dans le présent Pacte par tous les moyens appropriés, y compris en particulier l'adoption de mesures législatives ». La
Constitution burkinabé reprend d’ailleurs certains de ces droits mais les faits révèlent que ceux-ci ne sont pas respectés pour des raisons de moyens et de capacités mais parfois aussi de laxisme politique.

A. L’éducation et la santé

Le droit à l’éducation et le droit à la santé, sont tous deux repris dans la
Constitution burkinabé. Or, malgré les réformes entreprises par le gouvernement burkinabé, les domaines de l’éducation et de la santé demeurent perfectibles.
En effet, des discriminations demeurent en ce qui concerne l’accès à l’école.
Ainsi, des critères financiers, géographiques et des critères de genre sont à prendre en considération. Le nombre croissant d’écoles au Burkina ne signifie pas pour autant l’amélioration du système éducatif.
Quant au système de santé, les efforts entrepris ont contribué à son amélioration.
Des populations jusqu’à là isolées bénéficient désormais d’un accès à un Centre de santé communautaire. En outres, il apparaît que la population demeure réticente à l’utilisation de ces CSPS et préfère avoir recours à des méthodes thérapeutiques traditionnelles, méthodes qui dans certains cas mettent en périls la vie du malade. La faible utilisation des
CSPS par les femmes en raison des coûts des consultations et des craintes liées à la médecine moderne explique le taux de mortalité maternelle encore élevé. Le nombre de médecins par habitant et la qualité des soins ne sont par ailleurs pas encore satisfaisants.
Soulignons également la problématique liée aux « pharmacies de rue » ou « pharmacies parterre », diffusant à un coût inférieur qu’en officine des médicaments copiés, périmés, ou endommagés préjudiciable à la santé de la population.

Les défenseurs des droits de l’homme souffrent constamment d’atteintes à leurs droits. Les rencontres avec les acteurs institutionnels, internationaux et de la société civile ont aboutit à faire ressortir certains points sensibles tels que l’esclavage notamment au Nord du pays. Par ailleurs, le traitement des personnes migrantes est tout aussi, car ils souffrent de raquettes constantes, surtout vers la frontière avec le Niger, notamment au poste de police de Falagountou.

A. La situation des femmes au Burkina

1. Les mutilations génitales féminines et autres pratiques néfastes à la santé de la femme

Il existe au Burkina des pratiques telles que la clitoridectomie, l’excision et l'infibulation qui vont à l’encontre des dispositions de la CEDEF et du Protocole de Maputo en ce qu’ils causent à la fois un dommage à l’intégrité physique de la femme et une atteinte à son intimité.
Au Burkina, près de 4 femmes sur 10 sont excisées. L’excision est aujourd'hui pratiquée dès l'âge de 4 ans dans toutes les régions du Burkina, en milieu urbain comme rural et dans la plupart des ethnies. Les conséquences sanitaires de cette pratique sur la santé de la femme sont nombreuses: mortalité liée à des infections consécutives à l’acte, problèmes gynéco obstétriques, fistule vésico-vaginales ou vésico-anal, troubles psychosomatiques. Ceci malgré l’existence de législation interdisant cette pratique et les autres mutilations génitales féminines (MGF).
Sans cela, ces pratiques pourraient être sanctionnées juridiquement dans le cadre général des incriminations des pratiques ou manoeuvres dommageables prévus par le Code Pénal.

2. Les violences domestiques

Le Code Pénal burkinabé répréhende les coups et blessures ainsi que le viol. Or, ni les violences conjugales ni le viol conjugal ne sont incriminés en tant que tel. En pratique, on constate que globalement la société tolère les violences conjugales, qu’elles sont considérées comme « normales » en raison de la « désobéissance » de l’épouse et que les viols conjugaux sont considérés comme inexistants en raison du lien conjugal qui uni l’époux à son épouse. Par ailleurs, l’accès aux tribunaux pour les femmes victimes n’est pas facilité en raison notamment de la pression sociale qu’elles subissent. Il apparaît que conformément à la tradition de conciliation en vigueur au burkinabé, il est, dans bien des cas, procédé à une procédure de conciliation qui aboutit à un retour de la femme au domicile conjugal.
Enfin, la femme, souvent stigmatisée lorsqu’elle dénonce de telles violences, n’est pas suffisamment protégée en ce qu’il n’existe ni espace d’écoute (autres que ceux instaurés par les ONG), ni centre d’accueil et d’accompagnement pour elle et ses enfants.
Rappelons également que la recommandation générale du Comité de la CEDEF recommande que «les États parties prennent des mesures appropriées et efficaces pour éliminer toutes formes de violence fondée sur le sexe, qu'il s'agisse d'un acte public ou d'un acte privé ». Cette recommandation a été rappelé au Mali dans le point 20 des Observations finales du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes70.

3. Le droit de la famille

L’article 9 de la CEDEF dispose:
« 1. Les États parties accordent aux femmes des droits égaux à ceux des hommes en ce qui concerne l'acquisition, le changement et la conservation de la nationalité. Ils garantissent en particulier que ni le mariage avec un étranger, ni le changement de nationalité du mari pendant le mariage ne change automatiquement la nationalité de la femme, ni ne la rend apatride, ni ne l'oblige à prendre la nationalité de son mari.
2. Les États parties accordent à la femme des droits égaux à ceux de l'homme en ce qui concerne la nationalité de leurs enfants. »
Les dispositions du Code burkinabé de la Nationalité prévoient un âge légal pour se marier, 21 ans pour les garçons et 18 ans pour les filles, consacre une inégalité de jure.
De plus, malgré l’existence de Loi régissant l'état civil qui punit d'emprisonnement l'officier d'état civil qui aura célébré le mariage de personnes n'ayant pas l'âge requis, il apparaît que les mariages précoces continuent à être célébrés au Burkina
D’autres articles du code des personnes et de la famille insistent eux sur la nécessité du consentement. Or, il apparaît que la pratique des mariages arrangés célébrés sans le consentement ni la présence des futurs époux perdure.
La pratique de la répudiation, pourtant interdite par le Code Pénal, et celle du lévirat continuent à être pratiquées.
Il ressort également que la pratique des mariages religieux non reconnus par l'Etat est courante, ce qui peut engendrer des problèmes par la suite notamment en cas de polygamie de savoir par exemple quelle est la légitimité de telle ou telle épouse si le premier mariage n’est que religieux et le second civil. Aucune ONG n’informent la population sur le danger que représente ce type de mariage.
Enfin, la CEDEF prévoit par ailleurs, le même droit pour l’homme et la femme de contracter le mariage ce à quoi contrevient la polygamie qui permet à un homme d’avoir jusqu’à quatre épouses. Au Burkina, la polygamie de l’homme est permise.
Le code des personnes et de la famille burkinabé prévoit la possibilité de l’engagement de monogamie et sa révision avec le consentement exprès de l’épouse. Or, le contournement de ces mesures est fréquent. En cas de décès du père polygame, des différents apparaissent fréquemment concernant l’héritage, les successions et la tutelle des enfants mineurs.

L’éducation

Les actions du gouvernement en faveur de l'éducation ont permis une amélioration sensible du taux de scolarisation des filles mais l'écart entre les deux sexes reste considérable et les obstacles culturels et religieux accroissent l'inégalité filles / garçons.
Il apparaît que les petites filles et les jeunes femmes sont moins représentées dans les systèmes scolaires et encore moins dans les cycles universitaires que les personnes de sexe opposé. Les familles considèrent les enfants de sexe masculin comme un « meilleur investissement ». Le mariage précoce des filles constitue également un obstacle à leur scolarisation. L’abandon des études par les filles semble également être conditionné par l'orientation, contre leur gré, vers l’enseignement technique après l'obtention du Brevet d’Etude du Premier Cycle. Enfin, le taux de scolarisation des filles est plus faible en milieu rural qu'en milieu urbain. Le nomadisme en serait l’une des raisons les autres étant liées à la perception même des filles.

5. L'emploi et la participation de la femme à la vie politique, publique et internationale

La plupart des femmes burkinabés évoluent dans le secteur informel. En outre,
58 ,6 % des emplois sont occupés par les hommes contre 41,4 % par des femmes qui occupent majoritairement des postes subalternes. Il existe également au niveau de la rémunération un écart moyen en défaveur des femmes salariées de l’ordre de 15 % dans le secteur privé, en violation du Code de travail et de la Convention n°100 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur l'égalité de rémunération.
De manière globale, le personnel et les cadres des entreprises privées ou des administrations publiques est lui aussi plus masculin que féminin. Par ailleurs, le phénomène du harcèlement sexuel est fréquent au Burkina et se ressent déjà à l’échelle du recrutement.
Enfin, les femmes sont faiblement représentées dans la vie politique et publique ainsi que dans les fonctions de représentation à l’échelon international : les femmes représentent seulement 1/10ème des membres de l’Assemblées nationales, et moins de 1% des maires.

6. La discrimination dans tous les domaines de la vie économique et sociale

Les femmes et les jeunes filles sont des victimes de facto des discriminations des domaines de la vie économique et sociale.
En premier lieu, les femmes sont victimes de discrimination en matière d’accès aux prêts bancaires, hypothécaires et autres formes de crédits. Les ONG féminines sur le modèle de la coopération internationale bilatérale, ont développé le procédé de la micro finance pour venir en aide ponctuellement à des projets dont des femmes sont les instigatrices et/ou les bénéficiaires.
Certaines coutumes prévoient que la femme appartient à la masse successorale ; par conséquent, au lieu d'hériter de son mari, celle-ci devient un élément de son patrimoine. Ce phénomène tend à se résorber n’est pas complètement éradiqué. La pratique du lévirat est, par ailleurs, une pratique encore courante en milieu rural et aucune législation ne traite spécifiquement de ce phénomène.
Par ailleurs, en droit musulman, la part de la femme est inférieure de moitié à celle de l'homme
L'exercice des professions commerciales est également discriminatoire à l'égard des femmes, qui a besoin de l’autorisation de son mari pour exercer un commerce. Enfin, la coutume est reconnue comme mode d'accès à la propriété. Or, certaines règles coutumières restreignent l'accès des femmes à la terre notamment en milieu rural.

7. Le trafic et l’exploitation de la prostitution des femmes

Le trafic et l’exploitation de la prostitution des femmes est un thème quelque peu tabou au Burkina, les informations sont ainsi difficiles à recueillir. Les acteurs de la société civile révèlent que le Burkina est un pays de transit pour le trafic des femmes. Un grand nombre de femmes viennent de Bénin City au Nigeria et transitent par le Burkina pour arriver au Mali pour gagner l’Europe avant d'intégrer les réseaux de prostitution.
Elles seraient prises en charge par les réseaux locaux notamment ceux opérants dans la région de Gao au Mali.
Les femmes n'ayant pas les moyens de se rendre en Europe restent au Mali où elles se prostituent dans ce qu’on appelle communément à Bamako les « bars chinois ». En pratique, on se rend compte que la prostitution n’a pas d’âge touchant même des jeunes mineures. Soulignons que dans les affaires où des trafiquants ou des proxénètes sont arrêtés, ceux-ci sont en général rapidement relâchés étant entendu que la police et les autorités judiciaires perçoivent leurs activités comme « banales».
Les jeunes femmes sont également exploitées dans les régions aurifères du Burkina où elles sont amenées à se prostituer dans les bars des villages des mines d’or, comme à Essakane, où viennent les ouvriers et la main d’oeuvre non qualifiée.
Par ailleurs, les structures qui recueillent, orientent et aident au retour ou à la réinsertion les jeunes femmes victimes de trafic ou d’exploitation sont pour le moment quasi-inexistantes.
8. Les violences et viols commis sur les femmes en détention carcérale

Les violences de certains actes de violences à l’égard des femmes par certains agents de l'Etat, comme lors de garde-à-vue persistent.
Par ailleurs, si à Ouagadougou, la MACO (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou) dispose d’un espace réservé exclusivement aux femmes avec du, en région, les prisons sont le plus souvent mixtes avec du personnel masculin, se qui concourent à la commission d’actes de violence sexuelle sur les détenues.

B. La situation des enfants

L'enfant est par nature un être fragile et vulnérable. En 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme reconnaissait déjà le droit à une assistance et à une aide spéciale pour l’enfant. Ces droits spéciaux ont été au fur et à mesure des années étayés par divers textes internationaux et régionaux que le Burkina a adopté. Est ainsi considéré comme « enfant », « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans».
L’adoption de ces textes est d’une toute première importance lorsqu’on s’aperçoit que la proportion de la population ayant moins de 18 ans est de 55,8% de la population totale du Burkina. Quatre principes généraux peuvent être retenus de cette Convention à savoir la non-discrimination, la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement de l’enfant ainsi que le respect des opinions de l’enfant. Les rencontres avec les organisations de la société civile mais aussi avec les acteurs internationaux révèlent que le Burkina ne tient pas pleinement compte dans sa législation, ses décisions administratives et judiciaires et ses politiques et programmes concernant les enfants de ces principes généraux. En effet, il apparaît que la garantie et le respect des droits est à géométrie variable selon dans quelle sous-catégorie l’enfant se trouve car il est tout à fait évident que la catégorie « enfant » est des plus hétérogène. De manière générale, l’enfant évoluant en milieu rural ne bénéficie pas du même traitement que l’enfant évoluant en milieu urbain en raison de la difficulté d’accéder à certains services et que certaines obligations qui pèsent sur lui se trouve amplifiées en campagne. Au sein de la catégorie « enfant », les petites filles, les enfants handicapés et les enfants des rues connaissent les discriminations les plus lourdes.

1. Les petites filles, les enfants handicapés et les enfants des rues victimes innocentes de discriminations

La représentation que se fait la société des petites filles et des enfants handicapés les place en marge de l’enfant de sexe mâle en bonne santé. Il découle de certains concepts socio- religieux que la valeur de ces enfants serait « inférieure ».
Ces enfants sont ainsi sous-représentés en terme de fréquentation de structures scolaires et sont traités différemment au sein de la famille. Ainsi, à titre d’exemple, la petite fille devra participer aux tâches ménagères pendant son temps libre (lorsqu’elle est scolarisée) pendant que le petit garçon pourra se consacrer à ses devoirs ou à des jeux.
Par ailleurs, les petites filles font l’objet de violences spécifiques liées à leur genre et se retrouvent dans des situations d’extrême vulnérabilité lorsqu’elles travaillent en tant qu’aide ménagère ou qu’elles vivent dans la rue.
Le phénomène des « petites bonnes » est en effet préoccupant. Loin d’être marginal, le phénomène ne cesse de grossir en raison de la détresse économique de certains foyers. Les « petites bonnes » sont de toutes jeunes filles qui viennent en milieu urbain et particulièrement à Ouagadougou, en général durant la période de l’hivernage, pour se constituer un trousseau avant leur mariage ou aider financièrement leur famille. La loi portant code du travail ne règle pas cette question puisqu'il ne traite pas de la question des filles employées de maison.
Ainsi, ces jeunes filles (leur âge est en général inférieur à 15 ans lorsqu’elles prennent leur poste) pour la plupart issu du milieu rural, pour une large part analphabètes et méconnaissant leurs droits se retrouvent exploitées par les foyers qui les emploient. En effet, ces « bonnes », sans contrat de travail, sont très peu rémunérées voire même non rémunérées et certaines font l’objet d’abus sexuels de la part de leur patron ou d’un membre de la famille ce qui engendre également des problèmes quant à la reconnaissance de l’enfant. Actuellement, les ONG féminines s’occupent de ce problème et tentent de porter assistance à ces jeunes femmes et la coopération bilatérale finance des projets associatifs visant à la formation de ces bonnes, mais la volonté est manquante d’une part et d’autre la liberté d’action est difficile, car certains patrons sont protégés par le pouvoir en place.
La prostitution va souvent de pair avec le phénomène des « petites bonnes » en ce que les jeunes filles qui tombent enceintes et/ou qui se font chassées par la famille vont devoir s’assumer financièrement et l’éventail des possibilités qui s’offrent à elles est réduit.
La prostitution est également un moyen pour ces jeunes filles d’augmenter leur revenu par ailleurs très faible.
Les enfants des rues, garçons et filles confondus sont eux totalement au ban de la société. Les institutions publiques ont tendance à qualifier d’ « enfant des rues » tous les enfants mendiants. Or, une distinction entre les petits talibés envoyés dans la rue par leur maître coranique pour y faire l’apprentissage de la vie et les enfants vivants véritablement dans la rue est de mise. Les seconds sont en rupture total avec leur famille et par extension avec la société toute entière en ce qu’ils sont dans un mode de survie contrairement aux premiers qui obéissent encore à certaines règles sociales. Les enfants qui évoluent dans la rue ne bénéficient pas de conditions de vie décentes et sont hautement vulnérables en raison du milieu dans lequel ils se trouvent. Ces enfants font l’objet de violences physiques et sexuelles de la part des enfants de bandes rivales ou d’adultes peu scrupuleux. Il est également assez répandu que ces enfants consomment des psychotropes et des stupéfiants, en général ils sniffent de la colle. Il va sans dire que ces enfants ne sont pas dans de bonnes conditions de santé, qu’ils ne bénéficient pas d’une alimentation saine et équilibrée ni de soins appropriés. Leur développement est entravé car ils sont en marge de la société et du système éducatif. Il s’avère que les mesures de protection spéciales pour les enfants privés de leur milieu familial sont insatisfaisantes en ce qu’une minorité en bénéficie.

2. L’éducation des enfants

L’éducation constitue un domaine d’intérêt central pour l’avenir du Burkina. Le droit à l’éducation est d’ailleurs un droit essentiel garanti notamment par l’article 28 de la
Convention relative aux droits de l’enfant (des observations générales sur son application figurent à l’article 29). Or, au Burkina, le taux brut de scolarisation du primaire est de 70% pour 2005 pour un taux d’achèvement de 42%. Le droit à l’éducation rend l’enseignement primaire obligatoire. Le coût de la scolarisation à savoir les coûts directs (frais de fournitures scolaires) et les coûts d’opportunité (renoncement au travail des enfants dans l’économie familiale), la perception du bénéfice de la scolarisation, la distance de l’école sont autant de causes qui expliquent les taux précédemment cités.
Par ailleurs, la qualité de l’enseignement n’est pas optimum lorsqu’on s’aperçoit que la capacité à lire et à écrire d’un élève achevant son second cycle est imparfaite.
Pour parer aux lacunes du système public, des écoles privées se développent. Certaines accessibles aux enfants issus de milieux sociaux favorisés offrent un enseignement de qualité. Des centres de formations assurent aux femmes dans certains milieux, l’enseignement de cours en langue locale.
Il s’agit de féliciter le développement du système éducatif non formel qui a pour but de mettre en oeuvre toute forme appropriée d’éducation de jeunes non scolarisés ou déscolarisés et d’adultes en vue d’assurer leur promotion sociale, culturelle et économique.
Par ailleurs, la discrimination du système éducatif burkinabé à l’encontre des jeunes filles enceintes tend à se résorber en ce que celles-ci ne sont plus contraintes d’abonner leurs études en raison du simple fait qu’elles soient enceintes.
Le système éducatif burkinabé n’est donc pas favorable à l’acquisition des connaissances élémentaires et favorise encore moins l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, en ce que les activités para scolaires ne sont que peu développées.

3. La santé et le bien-être des enfants, un objectif social important mais non atteint

Les conditions de vie difficiles en raison de la pauvreté ambiante nuisent à l’état de santé de l’enfant. Ainsi, la malnutrition de l’enfant à tous les stades de sa jeune vie entraîne des conséquences qui vont du retard dans la croissance, à la médiocrité des performances intellectuelles, aux infections voire au décès de l’enfant. La malnutrition comprend le déficit quantitatif d’alimentation ainsi que le déficit qualitatif de l’alimentation. Des programmes alimentaires sont certes mis en place mais ça ne couvre pas tous les besoins nutritionnels des enfants.
Par ailleurs, le cadre de vie des enfants, l’environnement dans lequel ils évoluent est préjudiciable à leur santé. Relevons l’insalubrité de certains lieux de vie : en milieu rural, l’insalubrité s’entend davantage en terme d’accessibilité à l’eau potable alors qu’en milieu urbain, l’insalubrité s’entend davantage en terme d’environnement dégradé (gestion accéder à un emploi selon le Code du Travail burkinabé est de 14 ans et l’âge minimum eu égard à la Convention n°138 de l’OIT est de 15 ans. Par ailleurs, les règles posées par le Code du Travail burkinabé sont violées quasi unanimement d’autant qu’une grande partie des enfants de moins de 14 ans est employée par le secteur informel. D’autre part, les conditions même du travail des enfants ne sont pas respectées. En outre, les enfants exerçant une activité professionnelle abandonnent bien souvent le système éducatif sans être correctement alphabétisés.
Les enfants effectuent toutes sortes de tâches. En milieu urbain, les filles sont en général vendeuses de fruits et légumes ou aides ménagères et les garçons vendeurs de cigarettes et de cartes téléphoniques. En milieu rural, les enfants participent aux travaux des champs comme à la récolte du coton par exemple sans forcément percevoir de rétribution. Des membres influents du gouvernements et propriétaires terriens, seraient eux-mêmes employeur d’enfants. Certains phénomènes sont sous-jacents à l’emploi des enfants à savoir l’exploitation des enfants. En effet, il apparaît que les enfants qui travaillent sont souvent très mal rémunérés et que la somme qu’ils gagnent est dans certains cas accaparée par la personne qui les prend en charge sans servir à pourvoir aux besoins de l’enfant. Par ailleurs, les petites filles qui mènent tôt une activité commerciale, sur les marchés notamment, se prostituent (sans pour autant se considérer comme prostitués). Le phénomène du travail sexuel tend d’ailleurs à se développer. Soulignons également le cas des enfants cavaliers qui concourent sans que des règles élémentaires de sécurité soient respectées.
Soulignons enfin que le trafic des enfants burkinabé vers les plantations de la Côte d’Ivoire a été unanimement dénoncé. L’Etat et l’UNICEF sous l’impulsion des ONG se sont rapidement saisis du phénomène et l’Etat a mis en place un plan d’action d’urgence et a signé plusieurs accords de coopération avec les Etats voisins (Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Togo, Ghana, Bénin) en matière de lutte contre le trafic transfrontalier des enfants. Or, au jour d’aujourd’hui, il apparaît que la lutte contre le trafic des enfants s’est essoufflée et que le phénomène loin d’être enrayé reprend du terrain. Il semblerait d’ailleurs qu’à l’intérieur même du burkinabé des enfants soient victimes de trafic et d’exploitation, ce dans les zones aurifères et cotonnières. Le constat que nous avons eu à faire sur la mine d’or d’Essakane est désolant, car des centaines d’enfant sont condamné aux travaux forcés.

5. Les droits civils et politiques de l’enfant

Au Burkina, les droits civils et politiques sont loin d’être respecté. Ainsi, il apparaît que l’enregistrement des naissances n’est pas systématique en raison de l’analphabétisme, de l’ignorance de la procédure d’enregistrement, de pratiques discriminatoires, de l’ignorance des bénéfices de l’enregistrement, etc.
Par ailleurs, au Burkina, le mariage précoce entre de jeunes gens est toujours de mise bien qu’il soit interdit par le Code des Personnes et de la Famille. Ces mariages se font en deçà de l’âge légal, sans que le consentement des futurs mariés ne soit pris en compte ni même l’intérêt de l’enfant. Précisons également que les mariages précoces ne font pas toujours l’objet d’un acte civil de mariage ce qui génère par la suite des problèmes lors d’ouverture de successions et d’héritage.
Dans la province du Seno, 3/5 des filles sont donnée en mariage avant 15 ans.
Il apparaît également que l’adoption n’est pas clairement réglementée. Cependant, des risques de déviance apparaissent notamment concernant l’adoption des enfants nés de jeunes filles des rues. En effet, certaines de ces jeunes filles qui ont des difficultés à s’assumer elles-mêmes et dont la grossesse n’est pas désirée peuvent se tourner vers l’abandon de leur progéniture voire à sa vente, l’aide sociale étant rudimentaire.
Enfin, en matière de droits politiques, il apparaît que la possibilité pour l’enfant de voir son opinion prise en considération n’est pas exploitée de manière optimum. En effet, peu de structures permettent la participation effective des enfants notamment au sein des structures éducatives. Par ailleurs, la capacité des filles à s’exprimer est entravée en ce que dès le plus jeune âge les stéréotypes sur les rôles de chacun des individus des deux sexes sont actifs.

6. L’enfant dans son rapport avec la justice

Les dysfonctionnements qui touchent au secteur de la justice n’épargnent pas l’enfant notamment en terme de protection. Suite aux observations finales du Comité des
Droits de l’Enfants de Genève, le Burkina a pris des mesures portant sur la minorité pénale et a prévu un Code de Protection de l’Enfant. Les réformes entreprises dans le secteur de la justice ont certes intégré les principes directeurs des Nations Unies pour la prévention de la délinquance juvénile dit Principes directeurs de Riyad et l'ensemble de règles minima des Nations Unies concernant l'administration de la justice pour mineurs dites Règles de Beijing, il n’en demeure pas moins que les faits révèlent une inadaptation du système judiciaire au cas particulier du mineur. En effet, dans la procédure judiciaire même, la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas encore la règle et les mesures prises pour ou à l’encontre des enfants se révèlent dans les faits inadaptées.
Concernant le placement en milieu carcéral des mineurs, celui-ci est strictement encadré par la loi. Constamment à Ouagadougou, il arrive que des mineurs soient placés en détention préventive avec les adultes en raison des doutes sur leur âge. La dureté des conditions de détention des mineurs peut se révéler être une atteinte à la dignité humaine.
En région, il arrive communément que les mineurs soient placés en détention avec les adultes ce qui engendrent des cas de violences de tous genres d’où l’intérêt du développement des alternatives à la détention comme les TIG (travaux d’intérêt général) spécialement pour les infractions les moins graves.

C. Les personnes particulièrement vulnérables en raison de leur état de santé

Cette catégorie est certes à cheval sur les autres catégories mais en raison des atteintes spécifiques liées à leur état de santé, le choix du regroupement à été effectué. Par ailleurs, les personnes particulièrement vulnérables en raison de leur état de santé telles les personnes handicapées ou atteintes d’une maladie infectieuse comme le SIDA par exemple souffrent d’une perception négative par la société burkinabé et d’un certain ostracisme. Ces personnes sont ainsi placées au ban de la société alors même que le droit à la dignité humaine a été unanimement reconnu par la Communauté internationale et à plus forte raison par le Burkina qui a ratifié de nombreux outils juridiques rappelant ce concept. Par ailleurs, la Constitution burkinabé prend acte de l’égalité en droit de tous les burkinabés. Or, en pratique, les personnes particulièrement vulnérables en raison de leur état de santé font l’objet de discrimination en matière d’éducation et de formation et d’emploi ; l’accès au service de santé connaissant toujours un net recule, relatif aux coups des produit.


1. Les personnes handicapées, une population souffrant de multiples discriminations

Au Burkina, plus de 9 % de la population souffre d’un handicape. Ce chiffre est en diminution depuis 12 ans en raison des campagnes de vaccination qui concourent à la diminution de la contraction de la poliomyélite, maladie provocant des handicapes irréversibles lorsqu’elle est mal soignée. Des efforts ont été fait en ce qui concerne les enfants handicapés, ils n’en demeurent pas moins marginalisés et quelque peu en marge du système éducatif. Par ailleurs, les adultes handicapés bénéficient de la seule solidarité familiale, aucune protection sociale spécifique ne leur étant accordée. Les personnes handicapées font l’objet de discrimination à l’emploi, tombant ainsi souvent dans l’extrême pauvreté. Les femmes handicapées connaissent des difficultés encore plus importantes que les hommes, et parfois, en raison de leur incapacité à se défendre physiquement font l’objet de violences sexuelles.

2. Les personnes atteintes ou porteuses du VIH / SIDA, des personnes stigmatisées

Le taux de prévalence du VIH / SIDA est l’un des plus élevés en Afrique de l’Ouest touchant plus la population féminine que masculine en raison de considérations anatomiques et physiologiques mais également en raison de considérations d’ordre socio-économiques et culturels qui limitent l’autonomie de la femme. Un programme national de lutte contre le SIDA a été créé dans un souci de prévention et d’amélioration de la qualité de vie des personnes malades. Les soins et les médicaments sont gratuits depuis un certain temps pour toutes les personnes malades. Or, il apparaît que la quantité d’anti-rétroviraux (ARV) n’est pas encore suffisante pour couvrir l’ensemble de la population nécessiteuse. Par ailleurs, de multiples tabous liés à la maladie existent encore et sont dans certains cas des freins dans la démarche de soin de certaines personnes notamment les personnes enclavées. Enfin, l’accès à l’instruction, à la formation et au travail est d’autant plus limité que les personnes malades sont stigmatisées. Nombreuses sont les personnes qui perdent leur emploi et leur logement et doivent faire face à l’isolement social.

CONCLUSION / RECOMMANDATIONS

A la lumière du contenu des Conventions internationales de protection des droits de l’homme et des Chartes africaines effectives en la matière, il apparaît que la situation des droits humains souffre de graves violations. Les confrontations avec différentes couches de la population, ont permis d’identifier des points sensibles.
Il apparaît ainsi que le dispositif institutionnel en matière de doit humain ne cesse de se dégrader. En effet, le Burkina Faso dispose d’une Constitution qui reconnaît les droits et devoirs de la personne mais aussi de tout un dispositif législatif conforme aux droits figurants dans les Conventions internationales et régionales ratifiées par le Burkina, mais aucun respect de ces textes n’est garantis, quand cela met en jeu l’intérêt du groupe ou d’un membre du groupe au pouvoir, en exemple, nous avons l’impunité dans l’affaire du journaliste assassiné, parce que le supposé commanditaire de ce meurtre est le petit frère du chef de l’Etat, après la modification de la constitution par l’actuel chef d’Etat, il y a aussi l’assassinat de Thomas Sankara et plusieurs arrestations arbitraires, sans oublier la liberté d’action donner au chefs coutumier, qui sont pour 95°/° d’entre eux des représentants du parti au pouvoir dans leurs localités respectives, où ils sont soit maire, député ou conseiller.

Par ailleurs, le constat le plus marquant de cette enquête réside dans l’ineffectivité de la jouissance des droits de l’homme. En effet, dans la pratique, des droits reconnus et consacrés aussi bien au niveau international et régional qu’au niveau interne ne sont pas respectés et les institutions qui concourent au respect de ces droits sont trop souvent défaillantes. Pour certains, les droits de l’homme sont une « invention occidentale moderne » et seraient un moyen de pression voire même une arme idéologique des pays dits occidentaux sur le Burkina. L’OUA devenue l’UA a déclaré en 1981 la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples en reprenant la déclaration universelles des droits de l’homme de 1948 et en y ajoutant même un certain nombre de droits.
Il importe ainsi aux institutions burkinabés avec l’aide des partenaires internationaux de tout mettre en oeuvre pour garantir le respect des droits inhérents à la personne humaine.

Recommandations :

1. Protéger les Défenseurs des droits humains et mettre un terme à l’impunité.
Il est indispensable que l’on mette un terme au harcèlement des organisations de la société civile, qui œuvrent pour la promotion de ces droits.
Pour assurer cela, il est bon que le Burkina transit vers une démocratie et vers un procès pour tout les impunis qui se sentent intouchables en ce moment.
Avec le concours de la communauté international, il serrait bien d’assister à l’instauration d’une justice, débarrassée de toute partialité, ainsi qu’à la fin du fonctionnement de la société civile virtuel, qui est née pour donner l’image d’un Burkina démocratique et juste.


2. Rendre accessible les textes internationaux, régionaux et nationaux
Aux institutions chargées de leur mise en oeuvre mais aussi à la population. A cet égard, il faut souligner qu’un effort de traduction en langues régionales doit être effectué, il faut également appuyer les initiatives alternatives (théâtres, marionnettes, illustrations). Concernant l’accessibilité des textes par les institutions chargées de leur mise en oeuvre, un nombre important d’ateliers de formation notamment à destination des magistrats des fonctionnaires de police se sont tenus.
Ces ateliers ne sont pas inutiles mais l’efficience de leur résultat est controversée. Il s’agit alors de se concentrer sur la formation de formateurs et de mettre l’accent sur une déontologie qui contraindrait les fonctionnaires et agents à se tenir informés.

3. Appuyer les organisations de la société civile
Afin qu’elles renforcent leur travail de promotion et de défense des droits humains tout en encadrant très strictement l’allocation de ressources par l’imposition d’une véritable transparence budgétaire, par la valorisation des compétences et par la généralisation des procédures d’appel d’offre. Il s’agit également d’apporter plus de professionnalisme aux acteurs de la société civile. Le travail des ONG mérite d’être continu et de toucher davantage de personnes. Pour ce faire, il s’agit d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de leur donner davantage d’envergure.

4. Appuyer les médias
Afin qu’ils soutiennent plus volontairement les actions de promotion et de défense des droits humains, qu’ils relayent mieux et davantage les informations relevant de ce domaine et qu’ils s’impliquent eux-mêmes (diffusion de documentaires ou d’émissions à caractère informatif, spots militants, etc.…).

5. Soutenir les canaux d’échange des informations
En participant à l’organisation d’une véritable synergie des acteurs. Ceci passe par le soutien des coalitions déjà existantes en les appelant à encore mieux s’organiser et en encourageant le réseautage par l’Internet par exemple ou en mettant sur pied des maisons des associations. Ces maisons des associations seraient ouverts à tous les acteurs associatifs sous réserve de leur implication réelle dans la promotion et la défense des droits humains ou du développement et seraient un cadre structuré et sérieux d’échange des idées et des informations et d’organisation de débats.

2. Définir le rôle des chefs coutumiers et limiter leur influence sur l’électorat
Freiner la politisation du titre de chef coutumier et définir légalement ce c’est qu’un chef coutumier et son rôle, sans oublier les limites de la coutume.

7. Soutenir la création de centre d’accès au droit / cliniques juridiques et les organiser en réseau afin de faciliter l’échange d’informations et d’organiser des évènements communs.

8. Soutenir la collecte de données chiffrées et encourager l’organisation de la centralisation des données et leur diffusion.

9. Améliorer le niveau de connaissance de la culture africaine afin qu’elle redevienne le creuset de l’argumentaire allant dans le sens de la protection des populations actuellement les plus vulnérables.

10. Mettre en place en politique contraignante, pour imposer au régime en place au Burkina, le respect des droits humains et la liberté d’action des associations, imposer au gouvernement la mise en lumière de tous les dossiers qui entravent l’avancée judiciaire du pays.

11. Imposer le vote d’une loi criminalisant l’esclavage et les pratiques discriminatoires.

Outre la situation précaire des droits de l’Homme au Burkina, nous sommes désolé de souligner que le chef de l’Etat burkinabé est celui qui dirige la mafia locale aux ramifications externes qui a pris le peuple en otage, et qui au bénéfice d’intérêts étrangers massacre continuellement d’innocentes populations africaines pour piller les richesses, pour voler le pétrole, le gaz naturel, l’or, le diamant, l’uranium, le cacao! De connivence avec la Libye et la France, il a déclenché les plus affreuses guerres de la sous région, en armant des groupes armées, Des rebelles ivoiriens du Nord au Congolais Bizima Karaha, du RUF sierra léonais aux dissidents touaregs nigériens et maliens, aux Toubous du Tibesti.
La France avait le choix entre devenir membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU et abandonner ses colonies d’Afrique. Grâce à son habituelle perfidie, elle a manœuvré pour garder les deux avantages ; elle a pu obtenir un siège de membre permanent sans avoir accordé la moindre indépendance aux pays africains qui sont encore sous le joug de ses bases militaires et de l’utilisation obligatoire du Franc CFA. La France a profité de cette situation pendant de nombreuses décennies.

Pour tout esprit lucide, le comportement des puissants de ce monde face à ces crises est une preuve de plus qu’ils ne traitent pas, malgré les discours, les Africains sur un pied d’égalité. Déjà lorsqu’une crise s’installe quelque part en Afrique, ils ont l’habitude d’attendre que la situation se dégrade totalement avant d’activer la diplomatie. Et lorsqu’ils pressentent du danger pour leurs ressortissants, ils envoient dans un souci de leurs rapatriements des avions, des hélicoptères ou des bateaux. Cette attitude corrobore à confirmer l’affirmation "laisser les nègres s’entretuer". Le génocide rwandais n’aurait pas eu lieu s’ils avaient réagi tôt avant même que les massacres interethniques ne commencèrent. Au Kosovo, ils étaient intervenus pour prévenir le chaos ethnique qui se dessinait. En Afrique, dès qu’un régime commet des massacres contre son peuple, c’est un silence de cathédrale qu’on observe sur le plan international. Ainsi au Togo, le fils de l’ancien dictateur Gnassingbé Eyadema qui a régné presque quatre décennies sur son peuple s’est imposé par la violence et la fraude électorale aux Togolais. La résultante et légitime contestation populaire face à cette fraude électorale s’est soldée par un millier de morts sans que la communauté internationale eut bronché un mot à part les déclarations hypocrites de circonstance. On pourrait en déduire que les Occidentaux notamment français sont réticents pour des raisons d’intérêts à voir une vraie démocratie s’installer en Afrique. Puisqu’ils ne peuvent plus justifier la persistance de l’autocratie dictatoriale qui n’est plus à dissimuler vu l’essor des moyens de communication, ils souhaitent des démocraties de façade avec des dirigeants sous leurs ordres. Sinon, comment se fait il que les ambassadeurs plénipotentiaires des grands pays occidentaux ont pris part à des manifestations en Biélorussie pour réclamer la démocratie ? Mais en Afrique, ils maintiennent un silence de cimetière quand les pouvoirs dictatoriaux commettent des massacres contre leurs peuples en quête de liberté et quand vous vous exiler, toutes les portes sont verrouillées sous le seul prétexte que votre Etat est une démocratie, avec un chef d’Etat qui sombre dans l’impunité et qui a passer plus de 20 ans au pouvoir, au mépris de son peuple qui n’a plus de voix.
Malgré toute ces preuves, les régimes félons du Burkina Faso et de la Libye ont sombré dans l’impunité, c’est justement là que l’on découvre l’existence d’un trou important dans le dispositif que l’humanité essaye depuis cinquante ans de mettre en place pour que le droit prévale sur la force.
Appelons cette structure virtuelle la Cour Constitutionnelle Internationale.
Elle pourrait invalider les fausses élections truquées, comme il y en a tant en Afrique, ainsi que pratiques scélérates s’attaquant aux libertés fondamentales ou protégeant la torture comme instrument du terrorisme d’Etat.
Cette structure pourrait exiger que les élections soient refaites sous contrôle de l’ONU. En cas de refus, les sanctions pourraient être prononcées.
Elles ne prendraient pas l’aspect grossier des embargos qui mettent dans le même sac le peuple et ses bourreaux, mais distinguerait la population, l’Etat et le régime.
Ainsi, elle pourrait par exemple demander aux Etats de droit de renvoyer les ambassadeurs du régime félon, mais pas les fonctionnaires du consulat chargés des affaires des citoyens, et encore moins pénaliser les citoyens du pays en question.
Les hommes clé du régime désigné hors la loi par nos différentes organisations de défense des droits humains, seraient eux, et seulement eux, la cible de l’embargo.
Montrés du doigt, interdits de voyage dans l’espace de droit, voyant leur compte de banque cachés à l’étranger gelés et leur dossier transmis devant le tribunal criminel international pour ceux impliqués dans les affaires de torture ; Ces hommes ivres de pouvoir et habitués à l’impunité apprendraient à mieux gérer leur mégalomanie et leur agressivité.
Certes, on est encore loin de ce rêve, mais ne dit-on pas que c’est le premier pas qui compte. C’est à la société civile internationale, de faire ce premier pas.
Elle peut dans un premier temps, en jeter elle-même les bases sous forme d’un tribunal Russel de la Démocratie.
Dans un deuxième temps plus ou moins lointain, elle obligerait les Etats à l’incorporer dans l’appareil judiciaire international comme ce fut le cas du tribunal pénal international. Son existence rendrait l’exercice de la dictature encore plus périlleux, écourterait sa durée en renforçant la résistance démocratique.
Elle serait aussi une pièce maîtresse dans le maintien de la paix dans le monde.

Mouammar Kadhafi (arabe : معمر القذافي, Mu'amar Al-Qadhafi), (né en 1942 à Syrte, Libye) est de facto le chef de l'État de la Libye depuis 1970. Il est l'Homme fort de la Libye depuis le coup d'État du 1er Septembre 1969. En Occident, il est souvent appelé « colonel Kadhafi ». Officiellement, Kadhafi est désigné comme le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste.
Jeunesse
Al Kadhafi est le plus jeune enfant d'une famille de paysans bédouins. Il grandit dans la région désertique de Syrte, reçoit une éducation primaire traditionnelle et religieuse, puis suit les cours de l'école préparatoire de Sebha dans le Fezzan, de 1956 à 1961. Kadhafi et un petit groupe d'amis qu'il rencontre dans cette école viennent à former le noyau d'un groupe de militants révolutionnaires ayant pour but de s'emparer du pouvoir. Kadhafi s'inspire de Gamal Abdel Nasser, président de l'Égypte voisine, qui se hissa au pouvoir en prônant l'unité arabe. En 1961, Kadhafi est exclu de Sebha à cause de son activisme politique. Kadhafi étudie le droit à l'Université de Libye. Il entre ensuite à l'Académie militaire de Benghazi en 1963, où il organise avec quelques militants un mouvement secret dans le but de renverser la monarchie libyenne pro-occidentale. Après l'obtention de son diplôme en 1965, Il est envoyé en Grande-Bretagne pour suivre un entraînement supplémentaire au British Army Staff College, et revient en 1966 en tant qu'officier dans le corps des transmissions.
Le coup d’état militaire


Le 1er septembre 1969, à 27 ans, il mène avec un petit groupe d'officiers un coup d'état contre le roi Idris al Mahdi, alors que celui-ci est en Turquie pour un traitement médical. Son neveu le Prince Hasan as-Senussi devait s'installer sur le trône le 2 septembre 1969 lorsque l'abdication du roi Idris annoncée le 4 août devait prendre effet. Dans la journée du 1er septembre la monarchie est abolie et la république est proclamée, et le Prince mis en prison. Kadhafi s'octroie l'avancement du grade de capitaine au grade de colonel qu'il a gardé jusqu'à aujourd'hui. A propos de ce grade, insuffisant selon des critères occidentaux pour diriger un pays et commander à son armée, il déclare que la Libye est "gouvernée par son peuple", et que cela dispense le "guide" de titres civils ou militaires particuliers - cette démarche n'est pas nouvelle et peut être rapprochée de celle d'un Gamal Abdel Nasser qui garde le titre de colonel quand il prend le pouvoir en Égypte, tandis que Jerry Rawlings, ex président du Ghana, n'a conservé que son grade de flight lieutenant.
Exercice du pouvoir
Politique de la Libye.
Ayant pris le pouvoir à Tripoli lors d'un coup d'État le 1er septembre 1969, il prône à ses débuts le passage à un socialisme d'État teinté de panarabisme. Il nationalise certaines entreprises (notamment celles détenues par des ressortissants italiens). En 1977, il déclare la « révolution du peuple » : il change le nom du pays de République arabe libyenne en Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste et met en place des « comités révolutionnaires ». Le multipartisme demeure interdit en Libye. Il oblige les Etats-Unis d'Amérique à évacuer leurs bases militaires dont WHEEL US Air Field. En septembre 1970, à l'aide de son ami et conseiller Abdessalam Jalloud il réussit à imposer pour la première fois une augmentation du prix du baril de pétrole, ouvrant la voie aux autres pays producteurs de pétrole. Par représailles, au cours des années 1980, son régime est mis au ban de la communauté internationale également à cause de son soutien à de nombreuses rébellions dans le monde et de ses implications supposées dans plusieurs actes terroristes : attentat dans une discothèque berlinoise fréquentée par des militaires américains en 1986, attentat de Lockerbie en Écosse contre un avion de ligne civil américain qui explose en plein vol en 1988 (270 morts) ou encore attentat contre un avion français, le Vol 772 UTA reliant Brazzaville à Paris en 1989 (170 morts). Le 15 juin 1986 a eu lieu un attentat manqué (bombardement par des chasseurs-bombardiers des USA) à Tripoli contre le colonel Kadhafi, lors duquel sa fille adoptive Hana a péri. À partir du milieu des années 1990, Kadhafi œuvre pour que son pays retrouve une place moins inconfortable d'un point de vue diplomatique. Ainsi en 1999, les agents des services secrets suspectés de l'Attentat de Lockerbie sont livrés à la Justice écossaise, ce qui provoque la suspension des sanctions de l'ONU envers le pays et le rétablissement des relations diplomatiques avec le Royaume-Uni. Par la suite, en 2003, la Libye reconnaît officiellement "la responsabilité de ses officiers" dans l'Attentat de Lockerbie — ainsi que du Vol 772 UTA — et paie une indemnité de 2,16 milliards de dollars aux familles des 270 victimes, ce qui a pour conséquence la levée définitive des sanctions de l'ONU et (partiellement) des États-Unis à son encontre. En parallèle, le président Kadhafi entame des négociations diplomatiques – pendant toute l’année 2003 – entre responsables libyens, britanniques et américains, et annonce en décembre de la même année qu’il renonce officiellement à son programme d’armes de destruction massive. Enfin, en mars 2004, il signe le protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Il instaure par ailleurs une politique d’assouplissement de la réglementation libyenne en matière économique permettant l’ouverture du marché local aux entreprises internationales, ce qui aide à la survie du régime. Il parvient par là même à se rapprocher des puissances occidentales et particulièrement de certains pays européens, comme le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie. Ainsi, le président Kadhafi déclare désormais qu’il entend jouer un rôle majeur dans la pacification du monde et la création d’un Moyen-Orient sans armes de destruction massive. De 1999 à 2007, l'affaire des infirmières bulgares, jugées pour la contamination d'enfants libyens par le virus du sida, sera utilisée à des fins politiques par Kadhafi et fortement médiatisée à travers le monde. Il continu par la même occasion à soutenir des rebellions armées au Nord du Niger, au Mali et au Tchad, de connivence avec Blaise Compaoré (chef d’Etat du Burkina Faso) lui aussi issu d’un coup d’Etat sanglant et éternel soutient des rébellions armées en Afrique.

Idéologie
Il a écrit le Livre vert, en référence au Petit Livre rouge écrit par Mao Zedong, dans lequel il explique de manière succincte ses solutions aux problèmes posés par la démocratie et l'économie. Il y fait l'apologie de la démocratie directe.
Son projet d'« États-Unis d’Afrique »
Kadhafi est en train d'essayer de convaincre les dirigeants à créer les États-Unis d'Afrique, convaincu que c'est le meilleur moyen de développement pour l'Afrique. Cela passera par la création d'une monnaie unique et une seule armée de 2 000 000 de militaires... Il est de passage en 2007 à Bamako, Abidjan, Accra... pour présenter son projet d'un gouvernement unique pour l'Afrique, un état fédéral. Mais cet objectif semble loin d'être atteint. Certains opposants au projet disent que Kadhafi veut régner sur l'Afrique à travers ce projet.
Les enfants de Kadhafi
• Parmi les enfants de Kadhafi, on peut citer :
 Mohamed Kadhafi, l’aîné fils d’un premier mariage, président de l’organisme libyen des télécommunications.
 Hannibal Kadhafi
 Seif el Islam Kadhafi, le plus impliqué sur le plan politique. Il est surtout connu pour son rôle dans l’indemnisation des familles des victimes de l’attentat de Lockerbie et du DC-10 d’Utah abattu par des Libyens en 1988. Il dirige la fondation Kadhafi.
 Saadi Kadhafi, ancien footballeur professionnel (attaquant du club de Pérouse, Italie, condamné en 2003 pour dopage. Actionnaire de la Juventus, il a réussi en 2002 à faire jouer la Super coupe d’Italie à Tripoli en Libye.


1- La France


Le pouvoir burkinabé, dans sa volonté de mater tout mouvement démocratique de contestation, est explicitement soutenu par la France d'un point de vue matériel puisque celle-ci fournit à la police et à la gendarmerie de quoi "maintenir l'ordre" : bombes lacrymogènes, matériel de défense etc. Mais c'est aussi un soutien idéologique que reçoit le gouvernement sanguinaire de Compaoré. A plusieurs reprises en effet, le Collectif et les organisations de la société civile ont dû rappeler à l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Maurice Portiche, en son temps que "le Burkina Faso n'est pas la quarante-sixième province dirigée par un gouverneur," dénonçant ainsi son attitude néo-coloniale. Car le 14 juillet 2000, ce même diplomate a publiquement pris parti dans la crise, notamment en décorant M. Djibril Bassolet, ministre délégué à la sécurité et porte parole de la Mafia". La lettre précise que "Monsieur Portiche s'est fait l'avocat sans nuance du président Blaise Compaoré présenté comme un "démocrate consciencieux" et s'est également illustré par des propos injurieux contre les organisations démocratiques et le peuple burkinabé. L’ambassadeur de la France s'est permis d'affirmer que la démocratie était un luxe de pays riches et développés pour lequel le Burkina n'est pas mûr".
Soutient avéré à la Mafia Africaine.
2- Simon Compaoré Maire de Ouagadougou


Au Burkina Faso, le terme "démocratie" est revendiqué par les deux forces en présence : le Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et des Partis Politiques, et le gouvernement de magouille en place ; l'une souhaitant voir l'avènement d'un système démocratique que l'autre se targue de faire régner, y compris par la force. C'est ainsi que l'on assiste, au nom de la démocratie, au déploiement, au grand jour, de milices privées agissant sous les ordres de responsables municipaux, aux côtés des forces de l'ordre. Monsieur Simon Compaoré, le maire de la capitale Ouagadougou, a même été vu, le 13 décembre 2000 (date de la manifestation réprimée), conduisant personnellement ses milices dans la ville, armé d'un revolver et d'un talkie-walkie.


Des sources :

 Au Niger Blaise Compaoré aurait envoyer son ministre des affaires étrangère pour se proposé comme médiateur dans la crise, mais nous somme consterné de découvrir que le ministre était accompagner de celui qui anime le blog du MNJ et qui est une carte maîtresse de la Franceafrique et dénoncé déjà par notre organisation pour sa complicité dans la crise qui venait de se déclenchée au Nord du Niger et en Côte d’Ivoire.

 La journaliste Stéphanie Maupas, avec une pointe d’amertume, est allée dans le même sens à l’occasion de l’ouverture de la première audience du tribunal spécial sur la Sierra Leone autour du procès à Freetown de Sam Hinga Norman, chef des milices progouvernementales : « Ni mercenaires, ni représentants de la De Beers, principale compagnie d’exploitation du diamant, ni les présidents libyen ou burkinabé, connus pour leur appui aux rebelles du RUF, n’apparaîtront dans le box des accusés » (in Le Monde du 4 juin 2004).

 Le célèbre avocat et professeur de relations internationales à l’Université de Reims, Albert Bourgi, sera plus catégorique lors du « Débat africain » du 09 avril 2006 sur RFI : « Taylor n’a pas agi de manière isolée. Il a eu des alliés dans la région. D’autres chefs d’Etat ont participé au festin meurtrier au Libéria comme en Sierra Leone La Libye est impliquée. Le Burkina Faso, c’est très clair, était impliqué. Charles Taylor y disposait d’une villa pour ses différents séjours au Burkina Faso ».

 Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques dénonçait déjà, dans son Message du 9 avril 2000, les ingérences burkinabé : « Nous ne pouvons accepter les ventes d’armes par tonnages incalculés à des pays africains, le trafic de diamants et autres pierres précieuses, des produits pétroliers à l’Angola de Savimbi, à la Sierra Leone de Fodé Sankho, au Libéria de Charles Somé Taylor car tel est son nom au Burkina Faso ».

 Le 14 avril 2004, la CDS, la CPS, le FFS, le FPC, le GDP, le MDR, l’OBU, le PAI, le PDP/PS, le PDS, le PFID, le RDEB, l’UDPI, l’UNDD et l’UNIR/MS, partis d’opposition, rentrent dans la danse : « Les partis politiques, signataires du Mémorandum, sont d’autant plus attachés à la mise en place d’un tel instrument d’investigation que les accusations récurrentes qui pèsent sur le Burkina Faso relèvent de la compétence des juridictions internationales (commerce illégal d’armes, de diamants, ingérences au Libéria, en Sierra Leone, en Angola, en Côte d’Ivoire) ».

 Les mouvements de droits de l’homme ne sont pas en reste : « Nous avons dénoncé la présence du Burkina au Libéria, la présence burkinabé en Sierra Leone. Si vous avez suivi les différends entre le Burkina et le Togo, entre l’Angola et le Burkina et aujourd’hui entre la Mauritanie et le Burkina nous disons qu’il est temps que le Burkina arrête de mener ce type de politique qui le met en danger et toute la sous région avec » (Halidou Ouédraogo, Président du Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples, interviewé par Le Patriote du 23 Septembre 2004).

 Le quotidien français Libération du 5 juin 2007, sous le titre « Les ’diamants du sang’ de Charles Taylor les rappelle bien à propos : « La trajectoire de Charles Taylor croise alors celle de plusieurs parrains bien disposés à son égard : l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny qui a des comptes personnels à régler avec le pouvoir alors en place à Monrovia, le dirigeant burkinabé Blaise Compaoré, jamais en retard d’une intrigue pour placer ses pions dans la sous région et, surtout, le colonel libyen Mouammar Kadhafi, prêt à toutes les aventures pourvu qu’elles se parent d’atours anticolonialistes ».

 Thomas Hugeux dit: « …Fort de 15 000 à 20 000 hommes aguerris, le RUF tient encore la brousse, ses fiefs du Nord et du SUD-EST, et les mines de diamants de l’Est. L’exportation illégale des gemmes lui assure d’ailleurs, grâce à la bienveillance du Liberia voisin, une rente de 200 millions de dollars par an. De quoi puiser largement dans l’arsenal des trafiquants d’armes ukrainiens, avec la complicité, cette fois, du Burkina Faso » (in L’Express du 25/05/2000).


 De son côté, feu François-Xavier Vershave, dans son célèbre livre "Noir silence - Qui arrêtera la Françafrique ?" paru en 2001, a écrit ceci : « Le Burkina de Compaoré est le parrain central de l’entreprise Taylor-Sankoh…. ’ Des officiers de la Force d’interposition ouest africaine (Ecomog) et particulièrement le général nigérian Timothy Shelpidy, ont évoqué le soutien de l’État burkinabé aux rebelles sierra léonais.

 Les mêmes accusations avaient été portées par le journaliste américain James Rupert le 10 janvier 1999 dans le quotidien américain Washington Post.

 Un rapport américain précise, en juillet 1999 :’ Récemment, l’Ukraine a envoyé des armes au Burkina Faso, indiquant sur les certificats de destination que ce pays était l’acheteur. Ouagadougou a ensuite cédé les armes aux combattants du RUF en Sierra Leone’ ».

 Dans le livre Noir Silence (Les Arènes 2000) FXV écrit page 346, "." ... Kadhafi multipliait les causes communes. Cimentées par l’antiaméricanisme. Agrémentées d’intérêts bien compris. L’élimination du président burkinabé Thomas Sankara est sans doute le sacrifice fondateur (comme le fut avec Eyadema celui de Sylvanus Olympio). Foccart et l’entourage de Kadhafi convinrent en 1987 de remplacer un leader trop intègre et indépendant, au point d’en être agaçant, par un Blaise Compaoré infiniment mieux disposé à partager leurs desseins. L’ivoirien Houphouet Boigny fut associé au complot". Et dans une note p 88 dans le même ouvrage, FXV écrit :" Selon une source particulièrement crédible, S. Byron Star (The Ecomog Initiative in Libéria : a Liberian Perspective in Issu N°1-2 1993 p.80) signale une coïncidence : Blaise Compaoré a ramené Charles Taylor du Ghana à Ouagadougou peu de temps avant l’assassinat de Thomas Sankara. Et il ajoute : "Certains pensent que des Libériens entraînés en Libye ont participé au meurtre de Sankara". A noter à ce sujet un article paru sur le site cybercopie.com qui explique plus en détail comment la Côte d’Ivoire a apporté son aide à Taylor, une mission confiée à Robert Guei, et que la déstabilisation actuelle que connait la Côté d’Ivoire s’explique en partie à partir de cette période (voir l’article de François Barrot intitulé "La Côte d’Ivoire et le boomerang libérien" paru en juillet 2003 à l’adresse http://www.cyberscopie.info/pages/art_decryp/art16_decryp.html).

 Le général libérien John Tarnue a accusé Blaise Compaoré le 4 octobre 2004, devant la cour internationale spéciale de Sierra Léone et des soldats libériens, menés par Charles Taylor, d’avoir participé à l’assassinat de Thomas Sankara. Voir
http://www.sc-sl.org/Transcripts/RUF-100404.pdf (pp 84-85).


Sites Internet importants :

Site d'Afrique Renouveau:
www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/
Site de Africatime:
www.africatime.com/Mali/
Site d' Amnesty International :
www.amnesty.org
Site de Anti Slavery:
www.antislavery.org
Site de l'Association Internet pour la Défense et la Promotion des Droits de l'Homme:
www.aidh.org
Site de la Commission africaine des Droits de l'Homme et des Peuples :
www.achpr.org
Site de la Cour Internationale de Justice :
www.icj-cij.org
Site de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme :
www.fidh.org
Site du Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme:
www.theglobalfund.org
Site de Franciscans International :
www.franciscansinternational.org
Site du Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme :
www.ohchr.org
Site du Commissariat aux Réfugiés :
www.unhcr.ch
Site de Guamina :
www.promali.org/guamina
Site de Human Rights Watch:
www.hrw.org
Site de ICJ:
www.icj.org
Site de ISHR:
www.ishr.ch
Site de l'Organisation Internationale de la Francophonie:
www.francophonie.org
Site des Nations Unies:
www.un.org
Site des Nations Unies – Répertoire official des sites des organismes du système des Nations Unies :
www.unsystem.org
Site du NEPAD :
www.nepad.org
Site de l’OMC :
www.wto.org
Site de l’OMCT:
www.omct.org
Site de l'Union Africaine:
www.africa-union.org



LES PARTIS POLITIQUES AU BURKINA FASO
Alliance pour la démocratie et la Fédération, rassemblement démocratique africain (ADF/RDA)
Président: Gilbert Noël Ouédraogo
Adresse: 01 BP 1991 Ouagadougou 01
Tél: (226) 50 30 52 00 / 76 66 44 54

Alliance pour le Progrès et la Liberté (APL)
Secrétaire générale: Joséphine Tamboura née Sama
Adresse: 03 BP 7126 Ouagadougou 03
Tél. (226) 50 31 16 01

Congrès pour la Démocratie et le progrès (CDP) - parti présidentiel
Président: Rock Marc Christian Kaboré
Tél. (226) 70 20 06 40

Convention pour la Démocratie et la Fédération (CDF)
Président: Amadou Dicko Diemdoda
Tél. (226) 50 36 23 63

Convention pour la Démocratie et la Liberté (CDL)
Président: Kiélo Célestin Dabiré
Adresse: BP 9747 Ouagadougou
Tél. (226) 50 36 40 49 / 70 26 75 27

Convention nationale pour le renouveau/ ère nouvelle (CNR/ER)
Président: Yacouba Barry
Tél. (226) 50 43 13 16

Convention Panafricaine Sankariste (CPS)
Président: Nongma Ernest Ouédraogo
Adresse: BP 44 Bokin
Tél. (226) 40 45 72 93

Front des Forces Sociales (FFS)
Président: Norbert Michel Tiendrébéogo
Adresse: BP 255 Ouagadougou
Tél. (226) 50 32 32 32

Front Patriotique pour le Changement (FPC)
Président Tahirou Ibrahim Zon
Adresse: BP 8539 Ouagadougou
Tél. (226) 70 25 32 45

Front de Refus (FR)
Président: Yamba Sommanda
Adresse: BP. 361 Ouagadougou
Tél. (226) 50 30 78 35

Groupe des Démocrates Patriotes
Secrétaire Général: Issa Tiendrébéogo
Adresse: BP 581 Ouagadougou
Tél. (226) 50 36 11 15

Ligue Citoyenne des bâtisseurs (LCB)
Président: Jean Marie Sanou
Tél. (226) 20 97 13 79

Mouvement des Démocrates Progressistes (MDP)
Secrétaire Général: Lassané Ouangraoua
Tél. (226) 50 36 19 03/ 70 21 38 03

Mouvement pour la Démocratie et la Renaissance (MDR)
Président: François Marcel Ouédraogo
Adresse: BP. 8606 Ouagadougou
Tél. (226) 50 43 54 86

Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR)
Président: Omar Ouédraogo
Adresse: BP. 527 Ouagadougou
Tél. (226) 50 36 42 17/ 70 25 10 05

Mouvement du peuple pour le Socialisme/ Parti Fédéraliste (MPS/PF)
Président: Pargui Emile Paré
Adresse: BP. 3448 Ouagadougou
Tél.(226) 50 36 50 72/ 70 26 67 79

Mouvement pour la Tolérance et le Progrès (MTP)
Président: Congo Nayambtigungu Kaboré
Adresse: BP. 2364 Ouagadougou
Tél.(226) 50 36 45 35/ 50 30 78 66

Nouvelle Démocratie Sociale (NDS)
Secrétaire général: Mamadou Samba Barry
Adresse: BP. 526
Tél. (226) 50 36 59 59

Organisation pro-Démocratique pour la Défense de la Nature (ODDN)
Président: Hamidou Etienne Wubda
Tél. (226) 50 36 47 10

Parti Africain de l'Indépendance (PAI)
Secrétaire général: Soumane Touré
Tél. (226) 50 33 46 66

Parti pour la Renaissance Nationale (PAREN)
Président: Kilachia Laurent Bado
Tél. (226) 50 43 12 26/ 70 20 08 28

Parti Burkinabè pour la Refondation (PBR)
Président: Gilbert Bouda
Adresse: BP. 307
Tél. (226) 70 24 71 26

Parti Démocratique National (PDN)
Président: Karamoko Koné
Tél. (226) 78 88 06 33

Parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti Socialiste (PDP/PS)
Président: Joseph Ki-Zerbo
Adresse: BP. 606
Tél. (226) 50 33 44 80/ 78 82 21 13

Parti pour la Démocratie et le Socialisme (PDS)
Président: Félix Soubéiga
Tél. (226) 50 34 34 04

Parti Ecologiste pour le Développement du Burkina (PEDB)
Président: Yacouba Touré
Tél. (226) 50 43 10 25/ 50 32 63 89

Parti Libéral du Burkina (PLB)
Président: Omar Zongo
Adresse: BP. 5396 Ouagadougou

Parti de la Nouvelle Alliance (PNA)
Président: Taladidia Jacques Thiombiano
Adresse: BP. 7029 Ouagadougou

Parti National des Patriotes (PNP)
Président: Idrissou Kouanda
Tél. (226) 50 34 46 33/ 70 25 12 43

Parti National Républicain/ Juste Voie (PNR/JV)
Président: Christian Koné
Tél. (226) 70 20 76 72

Parti pour le Progrès et le Développement Social (PPDS)
Président: Basile Y. Combary
Tél. (226) 50 31 53 20

Parti du Progrès pour le renouveau National (PPRN)
Président: Yiro Drabo
Adresse: BP. 5478
Tél. (226) 50 30 04 82/ 76 64 69 18

Parti Socialiste Unifié (PSU)
Président: Benoît Lompo
Tél. (226) 50 31 25 76

Rassemblement des Ecologistes du Burkina (RDEB)
Président: Ram Ouédraogo
Adresse: BP.6064 Ouagadougou
Tél. (226) 76 64 29 55

Rassemblement Démocratique et Populaire (RDP)
Président: Nana Thibaut
Tél. (226) 50 36 02 98

Rassemblement des Républicains (RDR)
Président: Casimir Tapsoba
Tél. (226) 50 36 05 07

Rassemblement pour la Prospérité Populaire Gwasigi (RPP/Gwasigi)
Président: Vla Sanogo
Tél. (226) 50 36 23 78/ 70 25 95 61

Union pour la Démocratie et le Développement (UDD)
Président: Clément Tougué
Tél. (226) 50 38 19 11

Union Démocratique du Faso (UDF)
Président: Boureima Zoromé
Tél. (226) 50 36 15 83

Union des Républicains (UDR)
Secrétaire Exécutif: Edouard Ouédraogo
Adresse: BP. 9718 Ouagadougou
Tél. (226) 50 36 17 32

Union des Démocrates et Patriotes Progressistes (UDPI)
Président: Dongo Longo
Tél. (226) 50 38 27 99/ 50 31 60 03

Union des Forces Démocratiques (UFD)
Président: Jean Bambara
Tél. (226) 50 30 53 46

Union des Forces Démocratiques et Progressistes (UFDP)
Secrétaire Général: Nobila Zaba
Tél. (226) 50 30 12 94

Union des Forces Progressistes du Burkina (UFPB)
Secrétaire Général: Félix Samandoulougou

Union des Libéraux pour la Démocratie (ULD)
Président: Sébastien Ouédraogo
Tél. (226) 70 20 82 35

Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD)
Président: Hermann Yaméogo
Adresse: BP 2061
Tél. (226) 50 31 15 15 / 50 33 12 18

Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès
Président: Lassana Zorom
Adresse: BP. 1367 Bobo Dioulasso
Tél. (226) 20 97 64 46 / 70 24 05 10

Union pour la renaissance/ Mouvement Sankariste (UNIR/MS)
Président : Bénéwendé Sankara
Tél. (266) 50 36 30 45 / 70 20 34 78

Présentation complète de la méthodologie et des procédés d’enquête :

1. CONTEXTE
L’Accord de Cotonou qui régit la coopération entre l’Union Européenne et les pays Asie Caraïbes Pacifique (ACP) place le Dialogue politique au coeur du Partenariat entre l’UE et les ACP. Les droits de l’Homme sont un des éléments essentiels de la dimension politique de l’Accord. L’Article 9 de l’Accord de Cotonou définit (1) la dimension des droits de l’Homme au sein de la coopération, (2) fixe les obligations des parties et (3) l’inscrit dans le partenariat.
1. « La coopération vise un développement durable centré sur la personne humaine, qui en est l’acteur et le bénéficiaire principal, et postule le respect et la promotion de l’ensemble des droits de l’Homme. Le respect de tous les droits de l’Homme et des libertés fondamentales, y compris le respect des droits sociaux fondamentaux, la démocratie basée sur l’Etat de droit, et une gestion transparente et responsable des affaires publiques font partie intégrante du développement durable. (…) »
2. « Les parties se réfèrent à leurs obligations et à leurs engagements internationaux en matière des droits de l’Homme. Elles réitèrent leur profond attachement à la dignité et aux droits de l’Homme que constituent des aspirations légitimes des individus et des peuples. (…) Les parties s’engagent à promouvoir et protéger toutes les libertés fondamentales et tous les droits de l’Homme, qu’il s’agisse des droits civils et politiques, ou économiques, sociaux et culturels. (…) »
3. « Le partenariat soutient activement la promotion des droits de l’Homme, les processus de démocratisation, consolidation de l’Etat de droit et la bonne gestion des affaires publiques. » Ces domaines constituent un élément important du dialogue politique.
2. DESCRIPTION DE LA MISSION
2.1. Auteurs
Les auteurs sont les membres de la Coordination Nationale de AGIR POUR ÊTRE INTERNATIONAL au Burkina Faso et dans les pays voisins pour faire la lumière sur certaines situations internes.
2.2. Objectif
L’objectif de l’enquête est de fournir aux organisations de défense des droits humains et institutions Nationales et Internationales un état des lieux des droits de l’Homme au Burkina.
2.3. Ainsi l’enquêteur à :
1) Réaliser une collecte et une analyse des documents et rapports existants sur la question des droits de l’Homme auprès des différents acteurs intervenants dans ce secteur.
2) Inventorier les textes internationaux signés et/ou ratifiés par le Burkina et analyser leur intégration dans la législation nationale.
3) Inventorier les textes juridiques nationaux relatifs à la protection des droits de l’Homme.
4) Inventorier les moyens non juridictionnels et juridictionnels de protection nationale (notamment concernant les enfants, les femmes, les minorités sociales ou/et ethniques, les réfugiés et les personnes handicapées).
5) collaborée avec les organisations et institutions nationales et Internationales oeuvrant pour la promotion ou l’appui aux droits de l’Homme en Afrique.
6) S’entretenir avec les principales organisations et institutions nationales oeuvrant pour la promotion ou l’appui aux droits de l’Homme au Burkina et dans les pays concernés.
2.4. Résultats obtenus
L’étude a fournie l’élément suivant :
− Une évaluation de la situation des Droits de l’Homme au Burkina qui a fait apparaître l’évolution et les progrès accomplis ainsi que les points sensibles qui méritent une attention particulière.
2.5. Méthodologie
L’enquêteur a présenter sa méthodologie et son calendrier de travail dans les 3 jours suivants le début de la prestation.
L’enquêteur a effectué des déplacements à l’extérieur et à l’intérieur du Pays.
Des rencontres régulières ont été fixées de commun accord avec la Coordination Internationale
3. PROFIL DE L’EXPERT
L’enquêteur a:
I. une connaissance du secteur des Droits de l’Homme, et particulièrement au Burkina;
II.. Il justifie d’excellentes capacités de synthèse et de rédaction en français et maîtrise l’outil informatique (traitement de texte, tableur, power point)
III. Il est bénévole, il a le sens de l’écoute et des capacités relationnelles et de communication.
4. LIEU, DUREE ET ORGANISATION DE LA MISSION
4.1. Lieux d’exécution
Le lieu de l’enquête est le Burkina, le Niger et le Mali. Des entretiens avec des organisations basées à l’intérieur du pays ont été exécutés. Un calendrier précis a été élaboré en début de mission et actualisé tout au long de la mission.
4.2. Date de démarrage
L’enquête à démarrer à Ouagadougou le 10 Septembre 2007.
4.3. Durée
La durée de l’enquête est de 45 jours (incluant la période de commentaires de la Coordination Internationale et la rédaction du rapport final).
5. RAPPORTS
L’enquêteur a remit les rapports suivants :
1. 3 jours après le démarrage de l’Enquête, l’enquêteur a fourni une note méthodologique ;
2. le 10ème jour de l’enquête L’enquêteur a produit un rapport provisoire succinct de 25 pages maximum sans les annexes. Ce rapport a été donné sous version papier en 3 exemplaires, à la Coordination Internationale.
3. Le 20 Octobre 2007, l’enquêteur a produit le rapport final tout en prenant en compte les commentaires de la Coordination Internationale. Ce rapport a été donné sous version papier en 3 exemplaires, à la Coordination Internationale.

dimanche 16 décembre 2007

Salut!!!! Blaise Compaoré Dictateur malheureux

Dans le ventre de la vérité celui qui y a passer ses 9mois avnt de voir le jour, ne se permettrait pas de dire qu'au Burkina il ya une démocratie.
Si Blaise Compaoré veut arreter il n'a qu'a arréter les hommes qui font l'amour avec chantal, la pute de luxe qui sait faire du tôt.
S'il n'en connait pas, moi j'en connais.
et je me ferrais le plaisir de lui fournir en renseignement dans ce sens.
N'espérez pas entendre le nom de Henry Olympio, pétit frère de l'opposant Togolais et amant de l'épouse du chef de l'Etat Blaise et aussi de sa soeur.
Pour le complément d'information je vous sugère de contacter le personnel de l'Hotel rélaxe.
c'est loin d'être une haine quelconque ni un manque de respect mais c'est une information répondant à l'éthique journalistique mes amis.
Paix à l'Ame de Norbet Zongo et vive la justice, Norbert nous t'avons célébrer et nous continuerons de le faire jusqu'à ce que tout les coupables chis. Amen!

lundi 19 novembre 2007

Déclaration de Agir Pour Être International

C'est loin d'être un poisson d'Avril, en fin on est même pas en Avril
Bon c'est serieux, le Mouvement de contestation Burkinabé, moin connu des masses, gagne du champs et a publier une déclaration qui rechauffe.
Pour les fautes corrigez,
ok?

Pour tout contacte, écrivez à: agirpouretre@gmail.com
en plus voici un lien renvoyant un à interview de son président dans un journal Nigerien et une de leur declaration de soutient au Niger

Interview

Déclaration

Le site de Agir pour Etre


Rapport sur la Situation des droits Humains au Burkina de Agir


Le Forum du Mouvement


Déclaration

Vu les meurtres et crimes perpétués au Burkina, pour faciliter le règne de certains individus ;
Vu les crimes et abus à l’encontre d’Hommes de médias et à d’opposants politiques
Vu le soutient que le régime de Blaise Compaoré accorde à des force mafieuses et à des terroristes,
Vu la Convention de l’Organisation de la conférence Islamique sur la lutte contre le terrorisme international adoptée le 1er juillet 1999 à Ouagadougou dont, les Etats parties et signataires sont le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la République gabonaise, la République de Guinée équatoriale, la République démocratique de Sao Tome et Principe, la République du Tchad, l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cap-Vert, les Comores, Djibouti, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Kenya, le Lesotho, la Libye, Madagascar, le Mali, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, la République arabe sahraouie Démocratique, le Sénégal, les Seychelles, le Soudan, la Tanzanie, le Togo et la Tunisie.

Vu la définition qu’attribuent ces conventions au terrorisme, qu’elles disent être :
“Tout acte ou menace d’acte en violation des lois pénales de l’État partie susceptible de mettre en danger la vie, l’intégrité physique, les libertés d’une personne ou d’un groupe de personnes, qui occasionne ou peut occasionner des dommages aux biens privés ou publics, aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel, et commis dans l’intention :
- d’intimider, de provoquer une situation de terreur, forcer, exercer des pressions ou amener tout gouvernement, organisme, institution, population ou groupe de celle-ci, à engager toute initiative ou à s’en abstenir, à adopter, à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes ; ou
- de perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations ;
- de créer une insurrection générale dans un État partie.”
Vu la situation des étudiants et scolaires au Burkina Faso
Vu la cherté croissante de la vie
Vu la mise à l’écart des couches défavorisé de la société, à travers le scandaleux projet « Ouaga 2000 »
Vu la privation de la société civile de moyen légal de contestation
Vu les propos de Mr Maurice Portuch, ex ambassadeur de la France à Ouagadougou, qui déclara que la démocratie et un luxe de pays riche lequel le Burkina n’est pas mur
Vu la provocation du régime Blaise Compaoré, à travers l’organisation d’une commémoration du 20eme anniversaire de l’assassinat du Camarade Thomas Sankara
Vu les menaces de mort contre certains individus, notamment, Sam’s K le Dja et Maître Herman Yaméogo.
Considérant que :
C’est un impératif de survie pour notre pays, une nécessité pour le cadre démocratique et républicain si chèrement acquis de hautes luttes, un gage certain de réussite de notre ambition pour le développement et la lutte contre la pauvreté. C’est pourquoi, nous estimons qu’aucun sacrifice n’est de trop pour la sauvegarde des acquis démocratiques, la paix sociale, la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national, la cohésion nationale, la défense de la République, de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire
Nous Jeunesse consciente, appelons la société civile, les étudiants et toutes les forces vives du pays, à une contestation de ces actes et actions, dégradants l’image de notre patrie.
Aujourd’hui, notre pays est à la croisée des chemins, c’est le moment où tous les fils du pays épris de patriotisme et de justice doivent se mobiliser comme un seul homme pour défendre la forme républicaine de l’Etat, la démocratie, l’Etat de droit, l’unité nationale

dimanche 18 novembre 2007

Le moment de vérité


Mes très chers lecteurs et lectrices, je suis de retour avec cette fois un rapport très choquant de l’Organisation Agir Pour Être International dont je suis membre et web master clandestin, lol, et qui a vraiment donnée raison à mon mouvement de dénonciation et de contestation.
Ont est ensemble, attachez vos ceintures, vacciner cous contre la Compaoréose avant de monter à bord, car ici pas de censure. lol
Tout d’abord je m’explique, si durant toute cette période le silence a été mon arme, ce n’est point par désamour bien que je ne vous aime pas beaucoup, ni par manque d’information, mais par nécessité de repos conformément aux principes du bénévolat. Car je crois être bénévole.
En résumer il faut noter que le ministre Bassolet, à de connivence avec Kadhafi été à Niamey au Niger, pour proposer notre dictature de merde comme médiateur dans la crise qui divise ce pays.
En second lieu le journal l’indépendant à dit : « les journalistes, les mal aimés des dictatures »
Sans se dire qu’entre le régime nigérien et le régime burkinabé la dictature est connue de tous, notre pédé national (Blaise Compaoré) est arrivé au pouvoir à l’issue d’un coup d’Etat et à régner grâce à des meurtres et à la déstabilisation de la sous région, alors que Tandja est arrivé par la voix des urnes et il est à son dernier mandat. En plus il faut comprendre que nous avons compris, bon j’ai compris lors d’une enquête que ce pédé de Moussa Kaka et autres, ont des relations étroite avec le réseau de la franceafrique, mais ils utilise leur métier (pas très honorable au Burkina en tout cas), pour semer du bordel.
Le Niger a connu une expérience importante sous Tandja (Une motion de censure).
Bon trêve de perte de temps, il faut prendre des mesures sévères bien que parmi ceux qui ont essayer de dénoncer la présence d’un terroriste international au Burkina, du nom de Moustapha Ould Limam Chafi, ont été victimes de menaces graves comme maître Herman Yaméogo par Exemple.
En plus je vous apprends que c’est Djibril Bassolet qui nous informe que ce Chafi est burkinabé, espérons qu’il ne serrait candidat aux prochaines présidentielles.
Lors du voyage au Niger de Djibril Bassolet, il était en compagnie d’un proche de Moustapha Chafi.
Djibril, tu n’es pas clair !
Ouiiiiii, il n’est pas clair, je le sais et j’en suis convaincu.
Comment toi qui vas à la recherche de la paix vas en compagnie d’un mafieux ?
Excusez moi j’avais oublié que mafieux vous en êtes un aussi.
Bon ce n’est pas grave car vous allez tous le regretter.
En plus de tout cela, je vous notifies que le régime Compaoré à vraiment des intérêts que nous ne comprenons pas au Niger : Chantal vient de rentrée suite à la rencontre des épouse de chefs d’Etats d’Afrique, organisée à Niamey dans la semaine courante.
Oui, les épouses des chefs d’Etats, car le terme première dame fait allusion pour moi à ma mère et à elle seule vraiment à elle seule, car à chacun sa première dame et aucune loi ne nous dit que l’épouse d’un chef d’Etat est une première dame.
Synergie Africaine, (très drôle n’est ce pas ?) contre la souffrance et le Sida est une grande provocation contre les couches défavorisées car vous savez mieux que moi que ce sont les maris de ces putes de luxes qui sont à l’origine de nos souffrances.
En fin, il me semble que nos magistrats souffrent d’une grave dépression cérébrale, en croisant les bras pendant Blaise Compaoré dit : la décision du conseil constitutionnel n’est susceptible d’aucun recours, elle s’impose aux pouvoirs publics et judiciaires. Article 159 de la constitution Nationale.
Alors qu’un conseil donne des avis, mais ne peut en aucun cas rendre des arrêts
Seul une cours à cette compétence.
En plus constater que : l’Article 153 de la constitution dit :
Le conseil constitutionnel comprend outre son Président :
3 magistrats nommés par le chef de l’Etat sur proposition du ministre de la justice
3 personnalités nommées le chef de l’Etat
Et en fin
3 personnalités nommées par le Président de l’Assemblée Nationale
Honnêtement c’est un grand plaisir pour moi de vous quitter, car cela rabaisserais la tension de Blaise Compaoré, qui m’a instruit de parlé moins et moi conformément à sa volonté je ne vous dirais rien, même pas que des mercenaires ne sont jusque là pas parti de notre territoire et que le coup d’Etat en Guinée se prépare.
Au Niger Djibril est repartis sans chaussure, car Tandja lui a dit « cheeettttttttttttchhhhhhhhhhh, ce que tu dit est grave, si je négocie, Nouhou Arzika et ses camarades du Mouvement citoyen vont me faire partir, ici la rue est forte car la France ne nous a pas offert de lacrymogène comme c’était le cas au Burkina en 1999. »
Ainsi vous pouvez constater l’image qu’ils ont commencé à donner à Nouhou Arzika sur Internet, tantôt il est traité de génocidaire, tantôt de ceci ou de cela.
Comme pour les matés l’éternel Agir Pour Être à désigner Nouhou Arzika du Niger comme le prix du meilleur militant de la défense des droits humains 2007 de leur Organisation.
Je vous promets de ne plus vous abandonner et de veiller sur votre bonne information.
A plus, je ne suis pas mort, comme le souhaite l’imbécile de colonel Diendere qui a voulu me butter quand j’ai dit que Wali n’était pas au Nigeria, la preuve en est qu’il l’ont arrêté au Bénin sur les aveux d’un de ses soit disants amis.

La semaine avenir nous ferrons la lumière sur les relations Comaporé-Sarko, mais avant je vous réserve beaucoup de surprise.
Bye.
P/S Ma femme vous salut !