lundi 28 mai 2007

La démocratie de façade


Noter que vous pouvez nous écrire à : democratieetjustice@gmail.com

J'aimerais remercier tout ceux et celles, nombreux que vous êtes, dans les quatres coins du monde, vous remercier pour votre soutient et quand à ceux qui m'insulte et me traite avec tout les noms d'oiseaux j'aimerais aussi dire merci car par eux j'arrive à comprendre que mon travail est util, à chaque fois qu'un individus m'insulte je dit courage ça marche. Voici pour vous avant l'article du jour la pensée d'un lecteur que je remerci beaucoup pour ses remerciement.

La dictature est un régime politique où un homme seul, parfois un groupe d'hommes plus ou moins étendu (parti, caste, armée, groupe religieux...) exerce le pouvoir, généralement sans limite légale ou constitutionnelle, soit que la loi ou la constitution ne lui impose pas de limite, soit qu’il ne les respecte pas. Tout les dictateurs ont des problemes sexuels, cependant il cherchent à se venger de la société s'ils ne deviennent Pédé.

Le cas de notre pays est justement là pour souligner l’existence d’un trou important dans le dispositif que l’humanité essaye depuis cinquante ans de mettre en place pour que le droit prévale sur la force. Appelons cette structure virtuelle la Cour Constitutionnelle Internationale. Elle pourrait invalider les fausses élections truquées, comme il y en a tant en Afrique, ainsi que pratiques scélérates s’attaquant aux libertés fondamentales ou protégeant la torture comme instrument du terrorisme d’Etat. Cette structure pourrait exiger que les élections soient refaites sous contrôle de l’ONU. En cas de refus, les sanctions pourraient être prononcées. Elles ne prendraient pas l’aspect grossier des embargos qui mettent dans le même sac le peuple et ses bourreaux, mais distinguerait la population, l’Etat et le régime. Ainsi, elle pourrait par exemple demander aux Etats de droit de renvoyer les ambassadeurs du régime félon, mais pas les fonctionnaires du consulat chargés des affaires des citoyens, et encore moins pénaliser les citoyens du pays en question. Les hommes clé du régime désigné hors la loi par la nos différentes organisations de défense des droits humains, seraient eux, et seulement eux, la cible de l’embargo. Montrés du doigt, interdits de voyage dans l’espace de droit, voyant leur compte de banque cachés à l’étranger gelés et leur dossier transmis devant le tribunal criminel international pour ceux impliqués dans les affaires de torture ; Ces hommes ivres de pouvoir et habitués à l’impunité apprendraient à mieux gérer leur mégalomanie et leur agressivité. Certes, on est encore loin de ce rêve, mais ne dit-on pas que c’est le premier pas qui compte. C’est à la société civile internationale, de faire ce premier pas. Elle peut dans un premier temps, en jeter elle-même les bases sous forme d’un tribunal Russel de la Démocratie. Dans un deuxième temps plus ou moins lointain, elle obligerait les Etats à l’incorporer dans l’appareil judiciaire international comme ce fut le cas du tribunal pénal international. Son existence rendrait l’exercice de la dictature encore plus périlleux, écourterait sa durée en renforçant la résistance démocratique. Elle serait aussi une pièce maîtresse dans le maintien de la paix dans le monde puisque ce sont le plus souvent, des dictateurs à moitié fous qui ont déclenché les plus terribles guerres, tel Compaoré. Bien sûr, les Burkinabés ne vont pas attendre que leur liberté soit récupérée par de tels mécanismes, encore loin dans le futur. Ils devront, Hélas, beaucoup se sacrifier pour la mériter. Par contre il est à espérer qu’a l’occasion du débat autour du procès de Taylor, on doit amorcer une action collective sur les diverses stratégies, en vue d’éviter que ce procès soit reporter et pour éradiquer la dictature au même titre que la lèpre ou de la peste, maladies beaucoup moins mortelles pour l’homme et infiniment moins dangereuses pour l’humanité. L’atmosphère de dépendance dans lequel nous sommes maintenu est une technique ingénieuse de nos ex colons qui par la voix des montres comme Chirac, mettent tout en œuvre pour faire de nous les esclaves de leur système. Avez-vous vraiment designer Blaise Compaoré à la tête de notre patrie en 2005 ? S’accrocher au pouvoir par tous les moyens, telle est l’obsession partagée par ceux qui ne sont parvenus au sommet que par la ruse et la force au mépris de tout respect des règles de l’État de droit. Certains choisissent la voie pseudo «bonapartiste» du soutien populaire inconditionnel en organisant des «référendums» qui sont davantage des plébiscites truqués . D’autres donnent dans la manipulation constitutionnelle en confiant au Parlement l’adoption d’amendements visant à pérenniser leur mandat. Vous savez que Comaporé se retrouve dans les deux cas, cependant je demeurt convaincus qu'il a frauder.

Avez-vous vraiment donné vos voix au CDP à ces législatives ?

Ce CDP qui s'accroche a l'herbe pour ne pas tomber sur le sol ! lol Sur cette question aussi nous connaissons tous la vérité,a moins que nous ne soyons pouris comme c'est pouris, nous avons le devoir d'amettre que s’il y a élection au Burkina Faso c’est juste en vue de tromper la vigilance de l’opinion public.En guise d’argument je suppose que la naissance de faux partis d’oppositions est déjà une preuve incontestable de l’absence de démocratie chez nous.
Parmi les drôles de partis qui jouent avec vos voix je vais vous citer quelques exemples :

Le RDM qui est financé par Oumarou Kanazoé

L’UPR qui est financé par Roch March Christian Kaboré

La RDB qui est financé par François Compaoré

Je ne vous apprend rien de neuf, mais c’est notre marionnette national du nom de Abel Toussaint Coulibaly, qui a déclarer dans son interview accorder au journal le pays, qu’il est le Ben Laden national. En faisant de sa drôle de personnalité, un usurpateur qui trompe le peuple en intoxiquant l’atmosphère politique déjà délétère avec des faux partis politique en vue de nous faire avaler la pilule inexistante de la démocratie. Ils ont raisons ces pouritures de Abel, Gilbert ouédraogo et bien d'autre dont j'ai honte d'écrire les noms.

Pourquoi qui mettrais pas son fils pour la bonne marche de la dictature? Blaise à toujours raison de rester au pouvoir et de na pas partager, c'est l'empereur Mossi, il ne va quand même pas se gêner . Chaque années, il recolte des milliards dans la vente du diament, de la cigarette et maintenant du café cacao.Cette somme lui permet de payer les militaires et fonctionnaire de toutes sortes en vue de faire ceux qui bavarderons, comme moi par exemple.

Sans vouloir apprécier qui que ce soit et sans vouloir me penser d’un coté quelconque, je juge indispensable d’attirer votre attention sur l’action des Hommes comme Maître Herman Yaméogo et Monsieur Christian Koné, ces Hommes ont eus le courage de refuser d’aller voter, à vrai dire eux au moins ont reconnus que nous somme face à une dictature , parce que le fichier électoral est tailler à la mesure du CDP, sans oublier les quelques dispositions inconstitutionnelles qui se sont présenter. Maître avait raison quand il disait qu’il apercevait la fraude à l’horizon, car Compaoré est arrivé avec la fraude et jamais il ne la laisserait tomber.

Suite à cette situation, l’UNDD a vue sa plainte offerte aux marchandes de galettes, car le conseil constitutionnel auprès de qui cette plainte a été instruite, est dirriger par un président qui a sa belle mère vendeuse de galettes en plus sa structure est composé de la manière suivante :

Le Conseil constitutionnel comprend, outre son Président, trois (3) magistrats nommés par le Président du Faso sur proposition du Ministre de la Justice, trois (3) personnalités nommées par le Président du Faso, trois (3) personnalités nommées par le Président de l'Assemblée nationale. Sauf pour son Président, les membres du Conseil constitutionnel sont nommés pour un mandat unique de neuf (9) ans.

C’est loin d’être une de mes inventions car je crois sans savoir que c’est ce que l’article 153 de la constitution relate. A quoi serviraient des textes, nous dira-t-on, s’ils n’ y a pas d instances pour les imposer ? Ayons le courage de se dire certaines choses en face, mes très chers lecteurs et lectrice, ces genres de conseil constitutionnel sont elles faites pour l’impartialité ? A quelle structure judiciaire peut s’adresser la société civile nationale ou internationale pour demander justice face à un pouvoir coupable de violer les textes qui fondent aujourd’hui la légalité internationale ? On y en a marre, des crimes des arrestations, et de la fraude électorale. Disons non et ensemble aux faux partis qui vivent de café cacao, de diamant, de cocaïne et de cigarette.

Avant de vous dire au revoir je vous quitte en vous suppliant de dire aux journalistes de faire de l’affaire du procès de Taylor une affaire capitale et cela quelque soit le prix. N’ayez pas peur, les dictateurs m’ont assassiné une bonne vingtaine de fois mais je suis toujours vivant. Lol.

Voici en gros l'interview de notre Abel


L’Union par la République (UPR), une des grandes formations de la mouvance présidentielle va à la conquête des sièges dans une centaine de communes. Le président du parti, Toussaint Abel COULIBALY nous relate à travers cette interview les ambitions qui sont les siennes pour les municipales à venir. Mais il a la langue de bois vis-à-vis de la CENI, concernant l’éventuel report de ces communales.

L’UPR présente-t-elle des listes dans toutes les circonscriptions électorales ?
Toussaint Abel COULIBALY (TAC) :
Compte tenu du fait que nous sommes un parti nouveau, nous avons concentré nos efforts dans les circonscriptions où nous pensons que nous avons nos chances. C’est le cas du Boulgou, Namentenga, Sanmatenga, Mouhoun, Hauts-Bassins, Tuy, Poni, Ioba etc. En fait, nous sommes dans environ une centaine de communes urbaines et rurales.

Peut-on dire que l’établissement des listes s’est passé sans accroc à l’UPR ?
TAC :
Il n’y a pas eu de problème particulier. Certes, par endroits, il a fallu passer aux élections, mais celles-ci se sont passées dans un esprit de fair-play. Ceux qui n’ont pas été retenus se sont purement et simplement rangés aux côtés de ceux qui sont retenus pour représenter le parti. Pour l’instant donc nous n’avons pas eu trop de remous.

Avez-vous noué des alliances dans certaines circonscriptions électorales?
TAC :
Nous n’avons pas noué d’alliances d’autant que nous ne voulions pas avoir des ambitions démesurées. C’est pour vous dire que comme nous n’avions pas la prétention de couvrir tout le territoire, nous nous sommes contentés donc d’aller là où nous étions sûrs de pouvoir couvrir ces circonscriptions.
Mais, je pense que les alliances se feront forcément d’une manière ou d’une autre après l’élection des conseillers. Rares seront les communes où les alliances ne se feront pas après l’élection des conseillers. A moins que le parti soit seul à se présenter dans la commune, ça m’étonnerait qu’un parti puisse remporter l’ensemble des conseillers.
Le jeu des alliances va donc se faire plus tard. Et en ce moment notre alliance se fera avec nos partenaires habituels.

Peut-on avoir une idée de votre stratégie de campagne surtout que vous serez opposés sur le terrain au partenaire habituel dont vous avez fait cas à savoir le CDP ?
TAC :
Nous n’avons pas de stratégie particulière de campagne parce qu’à l’UPR, notre méthode de travail, c’est la présence sur le terrain. Nous sommes constamment aux côtés de nos militants et électeurs, ça fait qu’au moment de la campagne, nous n’avons pas besoin de changer beaucoup nos habitudes. Notre présence déjà habituelle nous allège tant soit peu la manière d’aborder les électeurs. La seule innovation, c’est seulement les regrouper pour les différents meetings. On n’a donc vraiment pas de stratégie particulière à mener.
Concernant notre appartenance à la mouvance présidentielle, il n’y aura pas de difficultés. Il faut savoir qu’une chose est de diriger un pays, une autre de diriger les collectivités territoriales, les communes urbaines et rurales. Ça m’étonnerait qu’un parti politique ait la prétention de diriger toutes les communes rurales du Burkina Faso. Je crois que nous ne nous retournons pas contre qui que ce soit. Nous allons aux élections comme tout le monde. Comme je le disais tantôt, s’il y a des alliances à faire après l’élection des conseillers, cela se fera avec nos alliés habituels. Pour l’instant, autant le CDP n’est pas positionné contre nous autant nous nous ne sommes pas positionnés contre le CDP.
Nous sommes positionnés juste pour faire élire nos candidats comme tous les autres partis. Maintenant quand il s’agira de se retrouver autour de ce qui unit, on le fera toujours.

Vous auriez déposé beaucoup de recours contre des candidats de certains partis et contre des démembrements de la CENI notamment à Bobo-Dioulasso ?
TAC :
Je suis étonné qu’on dise que nous avons déposé beaucoup de recours. D’abord, en tant que président de l’UPR, je n’ai déposé aucun recours. Ensuite, l’article 259 du code électoral prévoit que tout citoyen peut-on tester l’éligibilité d’un candidat après l’affichage des listes. Je crois que c’est ce qui a dû se passer à Bobo mais ce n’est une affaire de l’UPR.
C’est un droit de tout citoyen candidat à déposer des recours. Entre le parti, l’UPR, qui dépose un recours contre X ou Y et tout citoyen, fut-il candidat de l’UPR, qui dépose des recours contre l’éligibilité ou l’invalidation de la candidature de certains autres candidats il y a quand même une nuance importante à relever.
Je tiens à préciser que nous avons autant que faire se peut réglé dans les autres provinces, des problèmes qui étaient sensiblement plus compliqués que ceux dont vous parlez.
Il y a eu plusieurs aspects dont nous avons été saisis mais nous avons choisi d’aller vers le consensus. Parce qu’il ne sert à rien de chercher à invalider des listes de candidatures.
La démocratie voudrait que tout le monde aille aux élections et que les électeurs choisissent librement ceux qu’ils voudraient pour gérer leurs communes. Si par des astuces ou processus, vous éliminez des partis politiques pour vous retrouver seuls dans une commune rurale par exemple, vous aurez de la peine à la gérer parce que vous auriez mis hors du jeu politique une partie de la population qui va se retourner contre vous. Notre position officielle a été toujours de gagner sur le terrain, les élections. Nous allons à ces élections pour gagner, mais nous voulons gagner sur le terrain et non par des procédures judiciaires.

La composition des démembrements de la CENI a été déclarée illégale par le Conseil constitutionnel, ce qui présage un éventuel report des municipales. Votre appréciation ?
TAC :
D’abord, il faut se demander pourquoi actuellement on parle de report. J’ai pour habitude d’être discret. Mais je suis étonné que certaines personnes aient passé le temps à disserter dans les journaux en occupant deux à trois pages sur des sujets qui n’en valaient pas la peine et que par un quart de page d’un journal, on arrive à remettre toute cette dissertation en cause. Ce qui veut dire que le droit et la dissertation font deux choses différentes.
Il faut que nous soyons prudents dans nos propos parce que ceux qui ont tenu des propos antérieurs, je crois qu’aujourd’hui, l’histoire ne leur donne pas raison. Ils auraient dû se préoccuper de l’essentiel au lieu de disserter. Je veux parler de l’article 37 de la constitution.
Concernant le report des élections, je fais partie d’une institution qui est l’Assemblée nationale. Donc s’il y a une décision à prendre, elle ne peut venir que des institutions. Je ne peux pas donner un avis sur le sujet parce que ça serait me ranger dans la ligne de ceux qui aiment parler pour faire parler d’eux.

N’y a-t-il pas d’éléments qui puissent conduire à un report ?
TAC :
J’ai eu à dire à un moment donné que la CENI avait outrepassé quelque part ses prérogatives. Vous vous souvenez des extraits de naissance que la CENI avait réclamés et en double exemplaire tout en sachant que l’administration n’a pas la capacité de délivrer des extraits de naissance à tous les Burkinabè en si peu de temps. Il y en a des centaines de milliers qui n’en ont pas parce que l’administration n’en a pas la capacité. J’ai été donc fort surpris qu’une commission électorale puisse imposer ou alors même suggérer quelque chose que l’administration n’a pas mis à la disposition des populations.
Cela présentait quelque chose du genre de ce que nous vivons aujourd’hui. La CENI est certes une institution chargée de l’organisation des élections, mais elle est à l’intérieur de la République.
A un moment donné, j’ai eu l’impression que la CENI fonctionnait un peu au-dessus des partis politiques voire des institutions. La preuve est là aujourd’hui, il a suffi d’une requête de quelques lignes pour remettre en cause tout ce que la CENI croyait avoir bien fait. Je crois qu’il faut que nous soyons modestes.
Nous sommes dans un processus, il faut aller pas à pas, car ça ne sert à rien de faire du zèle. D’ailleurs, aucune œuvre humaine n’est parfaite, et quand on admet cette conviction, je crois qu’on se sort de beaucoup de situations. Comme celle que nous vivons aujourd’hui.o

Vive le peuple et vive le réveil.


dimanche 27 mai 2007

Blaise Compaoré Dictateur prémière classe

La force et la faiblesse des dictateurs est d’avoir fait un pacte avec le désespoir des peuple







Leur seconde faiblesse est qu'ils croyent pouvoir manipuler éternellement la justice, mais ils l'assome et son reveil a toujours été douloureux.

Nous allons aujourd'hui vous demander de lire avec patiance cette information capital qui commence par l'affaire Charle Taylor, le connaissez vous? ce pédé marrié au dictateurs honoris causa du Burkina?
Nous vous demandons de resister à la dictature et par la même occasion à ouvrir l'oeil et le bon, pourque justice soit faite et que la terre et la patrie retourne au peuple, non à une famille ou a un groupe d'amis qui assassine le droit.
Après avoir été pendant longtemps le grand absent du Tribunal spécial pour les crimes de guerre en Sierra Leone (TSSL), Charles Taylor en est désormais un client encombrant comme vous le savez tous.
Le pitoyable charle qui avait ouvert un Compte Banquaire à la BCEAO de Ouagadougou et cela avec des faux document d'identité au nom d'un certain Hien Jéan Paul est arriver à la fin de son reigne, il est tomber dans l'éau et veut couler le bateau , aujourd'hui il a eu l'honneur de se retrouver en prison car cela arrive rarement aux dictateurs de sa position.
Savez vous qu'en vue la clémence du trubunal, ce drôle pétit dictateur a promis de mettre un terme a la dictature dans certains pays et cela en faisant des declarations sur son passer sombre et ses rélations avec des gangs comme Blaise Compaoré, le 04 juin 2007 date de son procès.S'il arrivait à le faire vraiment nous en serront ravis car le Burkina serra Libre et la justice tomberait.
Chose drôle, les gas n'arrivent plus à dormir et l'on s'atèle pour que ce procès soit réporter en vue d'assassiner Taylore qui est leur ami d'hier, dans le seul but de rester en tête de liste des criminels Africains. Inutil de vous dire qui veut l'assassiner ou qui veut faire reporter le procès.
Nos marionettes de journalistes évitent le sujet pour tromper la vigilence de l'opinion public et le peuple a droit à l'information et il a le devoir de protester contre cette action soutenue par les conservateurs occidentaux qui font tout pour soutenir leurs mercenaires en Afrique en vue de nous maintenir dans la dépendance.

Décidément, il faut souvent lire la presse étrangère pour en savoir plus sur notre pays.C'est véritablement ce sentiment qui se confirmera à quiconque lira le bimensuel Afrique Education n° 223 du 1er au 15 mars 2007. Cela est si vrai que tous les stocks seraient épuisés et qu'on ferait appel aux photocopies pour satisfaire la demande. On y apprend, en dehors de tout ce qu'on savait déjà sur les crimes et les ingérences du régime, que dans son arrogance et son mépris, il a comme dépassé les bornes en commettant des erreurs de trop pour lesquelles il devrait payer sous peuTout s'éclaire. L'ancien Procureur du tribunal spécial sur la Sierra Leone David Crane, qu'on a traité de tous les noms d'oiseaux, présenté comme un excité, ne mentait pas. Il savait bien de quoi il parlait lorsqu'il déclarait à tout vent qu'un avion burkinabé avait emmené Charles Taylor alors en détention, de son asile doré de Calabar, à Ouagadougou ! Ces faits (dignes de polars truculents), David Crane avait déclaré qu'ils avaient pour objet non seulement de préparer un putsch contre Lansana Conté mais de déstabiliser le Libéria. Tous ces propos, on s'en souvient, ont été relayés par nombre de médias internationaux dont RFI.

Apres de l'assassinat du premier ministre Libanais, Rafiq Hariri, la France à su faire preuve de courage et d'impartialité, elle a fournis des efforts considerable en vue de rendre justice. Régarder dans l'affaire Zongo,"un journaliste a payé de sa vie d'avoir tout tenté pour que la démocratie dépasse le cadre du simple discours. Norbert Zongo, directeur du journal l'Indépendant, fut assassiné en décembre 1998. L'Indépendant était le seul journal d'investigation au Burkina, symbole même de la liberté de critique et de commentaire. Le seul à oser mettre en avant les failles du pouvoir, sans être lié à aucun parti. Cet assassinat illustre tous les dysfonctionnements de l'État auxquels Norbert Zongo s'attaquait depuis toujours : les privilèges familiaux au sein du pouvoir, le rôle de l'armée, la soumission de la justice, l'impunité dont jouissent les "grands" de ce pays. Chirac a toujours proner le pardon et a bloquer les initiatives visants a faire la lumière sur l'affaire et son ambassadeur présent à l'époque a eu le courage de donner une medaille au ministre de la sécurité par ce que ses éléments arrivait a disperser les gens qui réclamaient la vérité.
Vu la situation et le silence de la France l'on fini par conclure que la dictature a pour base Paris.


Qui est Taylor?
Charles Ghankay Taylor, appelé le plus souvent Charles Taylor, (28 janvier 1948 au Liberia) est un ancien président du Liberia. En fonction à la fin des années 1990, il est entre autres accusé d'avoir favorisé une guerre civile qui a duré plus de dix ans. Condamné par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, le Conseil de sécurité a demandé à tous les gouvernements de geler ses avoirs, ainsi que ceux de sa famille. Il vivait en exil au Nigeria depuis plusieurs années. En mars 2006, alors qu'il tentait de s'enfuir au Cameroun, il a été arrêté et extradé au Sierra Leone.
Biographie
Avant de présenter la biographie de Charles Ghankay Taylor, le lecteur devrait savoir ce qui suit. Effectivement créé en 1816, le Liberia est un pays constitué par des esclaves libérés et rapatriés du continent américain. Les descendants d'esclaves représentent seulement 5 % de la population totale, mais ont pratiquement toujours été au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1847. Taylor est né d'un père américain et d'une mère américano-libérienne qui font partie de l'élite du pays le 28 janvier 1948 . À 24 ans, Taylor quitte le Liberia pour travailler et étudier aux États-Unis et, en 1977, il est diplômé en économie du Bentley College dans le Massachusetts. C'est durant ses études que Taylor développe un intérêt pour la politique et décide de joindre l'Union of Liberian Associations (ULA) dont il devient président national. Ce groupe dénonce le régime du président libérien de l'époque, William Tolbert. Peu de temps après, ce dernier est victime d'un coup d'état de Samuel Doe et est exécuté. Doe devient ainsi président, nomme Taylor conseiller et lui confie les services généraux du gouvernement. Après avoir détourné 900 000 $ en trois ans, Taylor perd son poste et fuit aux États-Unis. Arrêté puis emprisonné, il réussit à s'enfuir et se réfugie en Afrique afin de préparer une rébellion contre Samuel Doe. Pour ce faire, il joint le National Patriotic Front of Liberia (NPFL) et en devient leader vers la fin des années 1980. En 1989, le NPFL lance une attaque, c'est le début de la guerre civile. Rapidement, Taylor contrôle une grande partie du pays, mais un éclatement au sein du NPLF ralentit sa conquête. De fait, Prince Johnson, un de ses principaux lieutenants, se dissocie de son leader et fonde avec près de 1 000 hommes l'INPLF (Independent National Patriotic Front of Liberia). Prince Johnson et ses troupes prennent le contrôle de la capitale, Monrovia, et assassine Samuel Doe. Les troupes de Taylor et Johnson s'affrontent et la guerre civile prend toute son ampleur pendant les sept années qui suivent. En juillet 1997, des élections sont tenues et Taylor est élu avec 75 % des voix. Le scrutin a été jugé juste par les observateurs internationaux, mais des doutes persistent quant à la validité de l'élection. Pendant son règne à la tête de l'État, Taylor continue de combattre tous ceux qui s'opposent à son pouvoir. La répression contre l'opposition fera 150000 morts jusqu'en 1995 . Par ailleurs il suspend les libertés individuelles dans son pays et centralisera le pouvoir entre ses mains en instaurant un véritable régime autoritaire . Petit à petit, la résistance au règne de Taylor prend forme. Les troupes de Taylor subissent dans un premier temps les offensives du groupe des Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), mouvement soutenu par les États-Unis et par le régime guinéen frontalier, puis par la suite, les offensives du Mouvement pour la démocratie au Liberia (MODEL), groupe constitué principalement de membres de la tribu de Samuel Doe, le prédécesseur de Taylor. Parallèlement, sur le plan international, Taylor est de plus en plus isolé. Il s'est vu imposer des sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies tel un embargo sur les exportations de diamants de la guerre et de bois et l'interdiction de voyager pour lui et son équipe présidentielle. Taylor fait face à d'énormes pressions de toute part pour quitter le pays. Des responsables de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont même rendus au Liberia pour demander à Taylor de quitter afin de mettre fin au conflit. Poussé dans ses retranchements, Charles Taylor quitte le pouvoir en août 2003 pour un exil au Nigéria, offrant ainsi une lueur d'espoir au peuple libérien.
Crimes contre l'humanité
  • Charles Taylor est inculpé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et autres violations du droit international humanitaire par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (ou CSSL Cour Spéciale pour la Sierra Leone).
  • 29 mars 2006: Charles Taylor est arrêté au Nigéria et extradé vers le Sierra Leone pour y subir son procès par la Cour spéciale pour la Sierra Leone (CSSL). Pour des raisons de sécurité, la CSSL a demandé le 31 mars 2006 le dépaysement du procès à La Haye, capitale de la justice internationale. L'arrestation de Charles Taylor a été rendue possible grâce à l'élection d'Ellen Johnson Sirleaf à Monrovia et à l'espoir de stabilisation du pays. Les puissances occidentales et les dirigeants d'Afrique de l'Ouest ont finalement lâché celui qu'ils avaient exilé au Nigeria après lui avoir promis l'impunité en échange de son départ de la présidence et de sa non-intervention dans les affaires libériennes.
  • 7 avril 2006: Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont mis d'accord sur un transfert à La Haye, Pays-Bas, du procès de Charles Taylor qui comparaît devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).
Les appuis de Taylor
Presque vingt ans après le Biafra, on retrouve en 1989 le zélé foccartien Mauricheau-Beaupré au secours d'une autre terrible guerre civile : l'invasion du Liberia par les milices de Charles Taylor. L'objectif initial est le même qu'au Biafra : tailleur de croupière aux "Anglo-Saxons" - les Américains en l'occurence, "protecteurs" d'un pays fondé par leurs anciens esclaves, et les Africains anglophones du trop puissant Nigeria [...] Contre le Nigeria, le tandem Foccart-Houphouët et la galaxie françafricaine tiennent leur revanche de la faillite biafraise. Une revanche commerciale d'abord, par l'avantage donné aux réseaux libano-ivoiriens (très influent à Paris) sur leurs rivaux nigérians dans le contrôle de l'or, du bois, des pierres précieuses et des trafics locaux. Une revanche militaire aussi, par la mise en échec de la force d'intervention Ecomog, à dominante nigériane. Comme champ de tir, le Liberia remplace le Biafra. Le Burkina de Blaise compaoré se subsitue au Gabon d'Omar Bongo comme premier associé du tandem Foccart-Houphouët. La Libye se montre curieusement coopérative. Le réseau mitterandien pointe son nez. Tous ces jeux d'intérêts prolongent durant six années le massacre: au minimum 150 000 civils (1990-1996). Qui parmi les millions de télespectateurs français s'émouvant au spectacle des enfants libériens faméliques, s'alarmant de la prolifération des drogués de la kalachnikov, savait que les réseaux françafricains étaient derrière cet abominable conflit.
Heuresement pour certains dictateurs qu'ils ont fuient le monde des vivants.

mercredi 23 mai 2007

Revue des coups bas du Regime Compaoré

Nous refusons d'admettre que des mots comme Démocratie, Droits de l'Homme, Liberté demeurent l'apanage des contrées privilégiées!!!!
Les lien ci dessous renvoi au site et aux Films dedier à Thomas Sankara qui est un Héros National.
Site Sankara
FILMS THOMAS SANKARA
Nous croyons que la justice va finir par tomber car le peuple se reveil

Oui, je sais: depuis quelques mois, je ne suis plus très drôle. Pendant longtemps j'ai résisté à évoquer la politique sur mon blog, tant le sujet est clivant, et risque de me couper d'une bonne moitié des internautes. Mais soyons franc, face à tant de mauvaise foi / connerie (rayez la mention inutile selon les cas) de la part de beaucoup de mes adversaires d'idée, je ne suis pas parvenu à rester muet.

Nous croyons en la force de la démocratie dans notre Burkina, si la démocratie consiste à tuer, à violer et à porter ateinte aux droits les plus absolus de l’Homme.

Notre cher Chérie dictature de merde ne cesse de montrer ses limites et sa méchanceté.

J’aimerais vous dire pourquoi mais j’ai peur de mourir car, L’artiste musicien et animateur radio, Sams’K Le Jah, a reçu un troisième message de menace de mort, Le dit message se résume en ces termes : "La mort t’attend. Je vais te butter, je suis sur ton chemin, j’ai mis des hommes à ta poursuite, la mort..."

C’est horrible non ? Pour certain ça va paraître drôle mais souvenez vous de Norbert Zongo et des menaces qu’il a reçues.

Vu ce risque je ne vais pas me permettre de vous faire savoir que le chef de l’Etat, en relation avec le réseaux Alkaida, sont à l’origine de la création de temps de banques privées au Burkina et celui qui est charger de la liaison entre Alkaida et le régime, est un homme très connus dans le domaine du mercenariat, à cet effet nous risquons une Irakisation.

Loin d’être une diffamation je vous invite dans les prochaines éditions à lire le maximum de détail car j’ai beaucoup de preuves à vous offrir de preuves.

Mais au finish je ne vous ais rien dit.

Pour beaucoup, l'Afrique est une terre de loisirs ou d'exotisme que la légende consacre comme le continent de toutes les convivialités. C'est aussi un continent pauvre, ravagé par les guerres : la générosité occidentale y trouve un terrain d'entraînement sans limites. Notre patrie est parti culière ment touché par ces représentations qui, vraies ou fausses, tendent à nous donner de du pays une image de misère tranquille. Misère tout d'abord, car si le Burkina Faso est un pays où le visiteur se sent bien (l'accueil y est bon et la sécurité assurée), c'est en dépit de la pauvreté qui le ravage. Classé parmi les trois pays les plus pauvres du monde, les statistiques l'accablent : la mortalité infantile est de 9,4 %, l'espérance de vie des hommes de 46 ans, quand celle des femmes culmine à 47 ans et près de 75 % de la population active et urbaine travaille dans le "secteur informel", c'est-à-dire la débrouille journalière.
Mais tranquille car le Burkina Faso jouit d'une certaine réputation démocratique ; au fait selon l’œil électrique et le régime Compaoré.

Au Burkina Faso, le terme "démocratie" est revendiqué par les deux forces en présence : le Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et des Partis Politiques, et le gouvernement de magouille en place ; l'une souhaitant voir l'avènement d'un système démocratique que l'autre se targue de faire régner, y compris par la force. C'est ainsi que l'on assiste, au nom de la démocratie, au déploiement, au grand jour, de milices privées agissant sous les ordres de responsables municipaux, aux côtés des forces de l'ordre. Monsieur Simon Compaoré, le maire de la capitale Ouagadougou, a même été vu, le 13 décembre 2000 (date de la manifestation réprimée), conduisant personnellement ses milices dans la ville, armé d'un revolver et d'un talkie-walkie.
Le pouvoir burkinabé, dans sa volonté de mater tout mouvement démocratique de contestation, est explicitement soutenu par la France d'un point de vue matériel puisque celle-ci fournit à la police et à la gendarmerie de quoi "maintenir l'ordre" : bombes lacrymogènes, matériel de défense etc... Mais c'est aussi un soutien idéologique que reçoit le gouvernement sanguinaire de Compaoré. A plusieurs reprises en effet, le Collectif et les organisations de la société civile ont dû rappeler à l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Maurice Portiche, en son temps que "le Burkina Faso n'est pas la quarante-sixième province dirigée par un gouverneur," dénonçant ainsi son attitude néo-coloniale. Et ceci car le 14 juillet 2000, ce même diplomate a publiquement pris parti dans la crise, notamment en décorant M. Djibril Bassolet, ministre délégué à la sécurité. ". La lettre précise que "Monsieur Portiche s'est fait l'avocat sans nuance du président Blaise Compaoré présenté comme un "démocrate consciencieux" et s'est également illustré par des propos injurieux contre les organisations démocratiques et le peuple burkinabé. Dans un pays caractérisé par des engagements démocratiques qui font référence, l'ambassadeur de notre pays s'est permis d'affirmer que la démocratie était un luxe de pays riches et développés pour lequel le Burkina n'est pas mûr".
Enfin voilà, maintenant c'est fini। Notre chère cheri ,dicatature à reussi sa fraude, et nous somme, sauf miracle contraint de vivre sous la dictature, le crime, la corruption, les atteintes à la liberté d’expression et les détournements de biens public .


73 députés au CDP

- l'ADF-RDA : 14 sièges
- l'UPR : 5 sièges
- l'UNIR/MS : 4 sièges
- la CFD/B : 3 sièges
- le PDP/PS : 2 sièges
- le PDS : 2 sièges
- le RDB : 2 sièges
- l'UPS : 2 sièges
- le PAREN : 1 siège
- le RPC : 1 siège
- l'UDPS : 1 siège
- le PAI : 1 siège
Ces élections ont connus le maximum de fraude:

Bobo Dioulasso:


La régularité des élections législatives du 6 mai 2007 à Bobo Dioulasso est remise en cause par certains acteurs de la scène politique. L'opposition, déçue, accuse implicitement les ténors du parti au pouvoir d'avoir grossièrement triché, notamment par l'usage massif de jugements supplétifs d'actes de naissance qui auraient été spécialement établis pour servir la fraude.

On parle aussi des restants de cartes d'électeurs qui auraient été indélicatement soutirés à quelques heures du scrutin.

Et cette fâcheuse expérience pourrait faire jurisprudence pour les prochaines élections, avec la proposition d'une relecture du mode de scrutin, formulée par les uns et les autres. Les dénonciateurs de cette fraude électorale souhaitent, pour plus de transparence, que ne soient utilisées lors des prochaines élections, que les seuls documents d'identification portant la photo de l'électeur. Nous avons tendu notre micro à quelques candidats de la province du Houet qui témoignent ici sur ce qu'ils ont vu et entendu le 6 mai 2007 dans les bureaux de vote.

Célestin Boyo Koussoubé : tête de liste ADF/RDA :

"En tant que candidat j'ai circulé dans les départements et surtout dans la ville de Bobo Dioulasso le jour du vote. Il faut avouer que nous ne sommes pas du tout fiers de la façon dont les élections ont été conduites. Pour moi, c'est extrêmement grave et je crois que c'est à vous ôter l'envie de faire de la politique. Je ne voudrais pas trop parler parce que, comme je l'ai dit à l'issue des dernières municipales, une fois que l'on donne les résultats et que vous vous prononcez par rapport à la fraude, les gens vont tout de suite y voir les paroles d'un perdant.

Alors que la réalité est qu'il y a eu de la fraude avec des causes profondes. Je voudrais sincèrement demander à nos autorités de faire très attention au système des élections. Parce que la fraude est devenue aujourd'hui un moyen de glaner les suffrages. Et je pense que si on continue comme ça, un sentiment d'injustice va naître et grandir chez les citoyens honnêtes.

Ces genres de situations amènent des problèmes qu'on n'arrive plus à gérer. Tout le monde a tendance à minimiser le problème, mais c'est grave ! Lors du scrutin du dimanche dernier, j'ai constaté que des actes de naissance ont été utilisés pour voter pratiquement dans tous les bureaux de vote à Bobo. Et ces actes de naissance sont tout neufs, ils venaient d'être faits. Les autorités politiques, la CENI, les CEIA et mêmes les candidats, tout le monde l'a constaté et on ne fait rien.

Il y a des signataires pour ces actes de naissance. Et tout le monde sait que le Code des personnes et de la famille punit ces genres de comportements de la part d'officiers d'état civil. Mais je sais qu'on ne fera rien. Nous d'ailleurs, nous ne porterons pas plainte. Parce que nous pensons que ça ne vaut pas la peine. Puisque les gens ne comprendrons pas. Mais si ça continue, la réaction va venir de la population elle-même.

Cela est d'autant plus inadmissible que la clairvoyance de notre président lui a valu d'être médiateur dans beaucoup de pays. Il a lui-même donné des conseils pour qu'il y ait apaisement et transparence dans les autres pays. On ne peut donc pas comprendre que dans son propre pays, la fraude soit érigée en système pour gagner les élections. Je pense que comme il l'a recommandé pour le Togo, il faut que chaque Burkinabè ait une carte numérisée avec sa photo pour pouvoir aller voter.

Sinon, si on continue à utiliser le système que l'on connaît, franchement, je suis persuadé d'abord que des gens de bonne volonté comme moi ne vont plus se présenter et qu'un jour, ça amènera de sérieux troubles dans le pays. En tout cas, ce qu'on a vu à Bobo Dioulasso, ce n'était pas des élections. Je ne raconte pas d'histoires parce que tous ceux qui étaient sur le terrain ont vu ce qui se passait.

Parlant de fraude, vous accusez un parti ?

Vous savez, dans cette affaire, je ne peux pas accuser essentiellement un parti. Parce qu'il y a probablement d'autres partis qui fraudent. Moi je dirigeais la liste de l'ADF/RDA, ce qui est sûr, nous, nous n'avons pas fraudé. Et ça, c'est clair. J'ai personnellement appréhendé des fraudeurs que j'ai conduits à la gendarmerie. La gendarmerie sait quel parti fraude. C'est clair, il y a des preuves, le président de la CEPI, des CEIA, les gendarmes, etc. ont constaté eux-mêmes qui fraude. Mois je ne voudrais pas faire la polémique. C'est parce que vous insistez que j'en parle, sinon je ne voudrais même pas en parler une fois les élections passées. Car ça ne changera rien".

Déval Millogo : tête de liste UNDD

"Ce qu'on a vu dimanche à Bobo, est très grave pour le pays. Si les élections doivent se passer comme ça, je crois que ce n'est plus la peine de les organiser. A Bobo Dioulasso, la fraude était visible et claire. Tout le monde le voyait. Des restants de cartes d'électeurs ont été frauduleusement soutirées et des actes de naissance correspondant à ces cartes ont été établis avec des dates de signature qui se trouvent être des jours non ouvrables. Certains actes de naissance étaient sans cachet. Avec ces faux documents, des gens sont allés voter dans tous les quatre coins de Bobo Dioulasso.

On a détecté trois zones essentielles de fraudes : Sarfalao, Bindougousso et Diarradougou. Il faut reconnaître que c'était très grave. Ces élections législatives étaient entachées de beaucoup d'irrégularités. Et si ça continue ainsi, on va déboucher à des situations des plus graves dans ce pays. Et tout cela est l'oeuvre du parti majoritaire qui se trouve actuellement être affaibli.

Partout où nous sommes passés pendant la campagne, c'est le changement que l'on demandait. Et si dans les résultats on se rend compte que ce n'est pas l'expression attendue, il est clair que quelque chose ne va pas ! On n'a même pas besoin de tergiverser. C'était bien visible-là ! tout le monde l'a constaté hier ! (ndlr : dimanche 6 mai). Comme le chat et la souris, des gens se sont pourchassés ici à Bobo Dioulasso à cause de la fraude. Et même les présidents des bureaux de vote sont complices de cette fraude.

Même les agents de sécurité ! Mais ça va pas ! Et pour que tout cela change, il ne doit plus être question d'utiliser lors des prochaines élections, autres documents d'identification en dehors de la carte d'identité avec la photo naturellement pour voter. Si l'on doit utiliser autres pièces, ce n'est plus la peine ! Je comprends maintenant pourquoi chaque fois l'opposition perd. Ça s'explique là !".

Nestor Batio Bassière : tête de liste UPS

"Les élections législatives du 6 mai à Bobo Dioulasso étaient loin, très loin d'être régulières. Il faut avoir le courage de le dire. Je crois que organiser des élections, c'est permettre au peuple de s'exprimer. Mais au Burkina Faso, on constate que les élections sont organisées et des gens font ce qu'ils veulent. C'est le lieu de dénoncer les cas de fraude qui ont entaché les élections de dimanche dernier. Moi personnellement, aux bureaux de vote sis au collège Tounouma garçon, j'ai pris des gens avec des extraits d'acte de naissance.

C'était des gens qu'on a convoyés des villages. Ils étaient en possession de vraies cartes d'électeurs avec des jugements supplétifs d'actes de naissance. Nous avons pris les cartes et appeler les noms et nous nous sommes rendus compte que les intéressés ne reconnaissaient même pas les noms par lesquels on les appelait. Alors, nous avons fait appel, le président de la CEPI est arrivé, nous avons discuté. C'était trop flagrant.

Comment comprendre que des centaines d'extraits d'actes de naissances soient établies le même jour ? Il y en avait qui étaient datées de 2007 ! C'est pour dire que la fraude était organisée depuis longtemps. Et j'accuse l'Administration ! Car je ne peux pas comprendre qu'un maire signe un extrait d'acte de naissance qui n'est pas conforme. Si nous continuons comme ça, je crois que nous créerons nous-mêmes les vrais problèmes parce que ça n'arrive pas qu'aux autres. Il faudrait désormais organiser des élections avec toutes les conditions de transparence et laisser libre cours à la population de choisir ses représentants.

Qui accusez-vous ?

Vous le savez vous-même parce que les choses sont suffisamment claires : Qui gère l'Administration ? vous savez très bien que les partis de l'opposition que nous sommes ne gèrent pas l'Administration. Nous accusons ceux qui gèrent les mairies car ce sont eux qui signent les extraits d'acte de naissance. Moi j'ai jamais signé d'acte de naissance. Celui qui a signé, ou plutôt celle qui signé les actes de naissance est candidate ! vous comprenez ! Allez-y savoir si ces actes de naissance sont enregistrés sur l'état civil de la mairie ! Ce sont autant d'enquêtes que l'on peut faire pour situer les responsabilités.

Que faire pour que tout cela change ?

Pour les prochaines élections, je pense que si l'on doit continuer à utiliser les extraits d'acte de naissance ce n'est pas la peine. Il faut des cartes d'identité numérisées avec photo. Ainsi, nous pensons qu'il sera difficile pour les faussaires de fabriquer cent à deux cents CIB. Sinon, si nous continuons les élections avec les extraits d'acte de naissance, ce sera tan pis pour notre démocratie car nous n'allons pas réellement permettre à nos populations de s'exprimer".

Amidou Sidibé : tête de liste CFDB

"Compte tenu de ce qu'on a vu le 6 mai, je dois dire de façon claire que les élections à Bobo doivent être reprises. Si nos délégués dans les bureaux de vote ont été empêchés de faire correctement leur travail, c'est parce nous avons constaté très tôt, qu'il y avait un vote partisan en préparation. Que ce soit au niveau des présidents des bureaux de vote ou que ce soit du côté des assesseurs, tout était réuni pour que ne puissions pas gagner les élections alors que nous avons abattu un travail de fond qui pouvait nous amener à partager les sièges de Bobo.

Si seulement on pouvait reprendre ces élections sans les actes de naissance, nous pensons que les résultats que nous avons actuellement ne pouvaient que être partagés. Mais il y a eu utilisation d'actes de naissance établis la veille sans numéro, juste pour ces élections. Nous accusons la CENI qui a laissé les restes des cartes d'électeurs à la disposition de certaines personnes.

Le jour du vote, j'ai moi-même pourchassé des gens qui étaient en possession des lots de cartes d'électeurs et des actes de naissance. Ils ont pris leur jambe au cou. Des gens peuvent témoigner à travers les quartiers. Pour les prochaines élections, il faut faire en sorte que les gens ne puissent plus voter avec des actes de naissance, ni des livrets de famille. Ce sera tant mieux pour notre démocratie. Dimanche dernier, des jeunes de 17 et 16 ans ont voté à Bobo Dioulasso. Même des morts ont voté. C'est par rapport à tout cela que nous disons que les résultats de ces législatives sont loin de refléter la réalité du terrain".

Alfred Sanou, 2e de liste CDP

"On peut se féliciter du fait qu'il n'y ait pas eu de problèmes majeurs pendant le déroulement du scrutin. Je veux dire qu'on est satisfait du fait qu'on n'ait pas signalé de cas d'échauffourées notoires. Il faut toutefois déplorer le fait que pour ces législatives, comme c'était d'ailleurs le cas pour les dernières élections, beaucoup d'électeurs n'ont pas eu leur carte dès le départ. J'ai vu des électeurs qui sont venus avec leurs cartes des dernières élections mais qui n'ont pas retrouvé leur carte marron pour les législatives. J'en ai aussi rencontré qui avaient leur nouvelle carte mais qui n'avaient pas leur nom sur les listes.

Ceux-là n'ont donc pas pu voter. Tout cela, c'est une défaillance de la CENI. En dehors de tout cela, il faut dire que le fichier électoral mérite d'être épuré. Ça fait bientôt une dizaine d'années que le fichier porte les mêmes noms comme s'il n'y avait pas eu de décès ou autres changements.

Il faut aussi reconnaître par ailleurs que le vote avec les extraits d'acte de naissance permet de frauder. Nous avons constaté des tentatives de fraudes lors de ces législatives. Ça, c'est une défaillance de notre système électoral et je crois qu'il faut songer à le changer. Il faudra déjà tendre vers un système qui exige le vote rien qu'avec les pièces d'identité portant la photo de l'électeur.

Cela réduirait la tricherie. Pendant le vote du 6 mai dernier, on a effectivement appréhendé des véhicules transportant des gens avec des lots de cartes et qui partaient très probablement pour des fraudes. En dehors de tout cela, on peut dire que de façon générale, le scrutin s'est très bien déroulé.

En terme de résultats et par rapport à mon parti, le CDP, il faut dire qu'on s'attendait à avoir 4 ou 5 sièges, mais nous nous sommes malheureusement contenté de 3. Je crois que nous avons été victimes du mode de calcul. Car le CDP s'est retrouvé avec plus du double de l'ensemble des voix des trois autres partis qui ont pourtant eu chacun un siège.

Je crois qu'on doit changer ce système de calcul qui, à mon sens n'est pas très juste. Les députés élus sur cette base n'ont pas la même représentativité. Même si on a adopté ce système à un moment donné, il faudra bien qu'on avance vers un autre système plus démocratique et plus représentatif".
Bobo n'est qu'un exemple car le regiime compaoré vie et de la fraude et du sang.

Liste des Députés 2007:

Balé
CDP :
- Yé Bongnessan
- Touré Mohamadou

Bam (Kongoussi)
CDP :
- Ouédraogo Youssouf
ADF/RDA :
- Ouédraogo Galliam

Banwa :
CDP :
- Sanou Té
ADF/RDA :
- Sidibé Aïssata dite Maman Gentille

Bazèga :
CDP :
- Ouédraogo Jean Bertin
- Song-Naba Windmanegueda Justin

Bougouriba
ADF/RDA :
- Dah Koumbaterssour

Boulgou
CDP :
- Yoda Bédouma Alain
- Balima Boureima
UPR :
- Gouem Laléyan Saïdou
CFD-B :
- Sambaré Palguim

Boulkiemdé :
CDP :
- Yaméogo Tandogo Jean Hubert
- Bouda Seydou
- Koala/Kaboré Kombi Aline
ADF/RDA :
- Nana A. Michel

Comoé
CDP :
- Ouattara Benoît
RDB :
- Héma Makoura

Ganzourgou
CDP :
- Kaboré Joseph
- Kaboré Alexis

Gnagna
CDP :
- Dabilgou Timbindi Vincent
- Diagbouga Djingri Fidèle
ADF/RDA :
- Lankoandé Folga

Gourma :
CDP :
- Tandamba Idrissa
ADF/RDA :
- Thiombiano Adiouma Idrissa

Houet :
CDP :
- Sanon Thomas
- Sanou Alfred
- Ouédraogo Michel
ADF/RDA :
- Koussoubé Bayo Celestin
UPR :
- Sanogo Issa
UPS :
- Bassière Nestor

Ioba :
CDP :
- Somé Placide
UDPS :
- Somda Laounikoun Bénilde

Kadiogo
CDP :
- Compaoré Simon
- Sawadogo Pengwendé Clément
- Tiendrébéogo Victor
- Sawadogo/Ouédraogo Marie Blandine
ADF/RDA :
- Savadogo Yacouba
PAREN :
- Bado Laurent
UPS :
- Tiéndrébéogo Norbert Michel
UNIR/MS :
- Sawadogo Yamba Malick
- Bessin yoffu Valentine Edwige
- Florence Bamouni

Kénédougou
CDP :
- Traoré Dékrin Jules
PAI :
- Sanogo Drissa

Komondjari
CDP :
- Lompo Pagari christophe

Kompienga :
CDP :
- Sangli Malenli Jean Paul

Kossi :
CDP
- Konaté Tiémoko
PDP/PS :
- Traoré Etienne

Koulpelego :
CDP :
- Darankoum Tiémoko Eric
- Diéssongo Téné Patrice

Kourritenga :
CDP :
- Kyélem Blaise Lambert
UPR :
- Kaboré Saïdou

Kourwéogo :
CDP :
- Ouédraogo Bonaventure Dim-Songo

Léraba :
CDP :
- Traoré Mélégué Maurice

Loroum :
CDP :
- Komy Sambo Antoine

Mouhoun :
CDP :
- Koté/Abou Korotimi
UPR :
- Coulibaly Toussaint Abel

Nahouri :
CDP :
- Dicko/Agaloué Adoua Maria Goretti Blandine

Namentenga :
CDP :
- Sawadogo Zambendé Théodore
- Kafando Tousma Hyacinthe

Nayala :
CDP :
- Bonanet Maurice Dieudonné

Noubiel :
CDP :
- Somé Victorien

Oubritenga :
CDP :
- Konseibo François Xavier
- Ouédraogo Tinga Jérémy

Oudalan :
CFD-B :
- Dicko Amadou Diemdioda

Passoré :
CDP :
- Diéndéré/Diallo Fatoumata
- Nougtara Tibila dit Mathurin
UNIR/MS :
- Kientéga Meng-Nèré Fidèle

Poni :
CDP :
- Hien Sié Roger
RDB :
- Ouali Louis Armand Mihyemba

Sanguié :
CDP :
- Bado Etienne
ADF/RDA :
- Bado Dema

Sanmatenga
CDP :
- Ouédraogo Sayouba
- Drabo/Ouédraogo Zoénabo
ADF/RDA :
- Bamogo Lallo Dit Hamado
PDP/PS :
- Ouédraogo Salfo Théodore

Séno :
CDP :
- Cissé Abdoulaye Abdoul Kader
PDS :
- Hama Arba Diallo

Sissili :
CDP :
- Guigma/Diasso Mariam Marie Gisèle
ADF/RDA :
- Nébié Serge Rémi Fouandji

Soum :
CDP :
- Sawadogo Laya
ADF/RDA :
- Tamboura Ousséni

Sourou :
CDP :
- Sangaré Bibia Robert
- Séré/Sérémé Saran

Tapoa :
CDP :
- Yonli Paramanga Ernest
- Couldiaty Innocent

Tuy :
CDP :
- Tamini/Bihoun Pascaline

Yagha :
CDP :
- Ly Bassirou Karmadji

Yatenga :
CDP :
- Barry Yacouba
- Beloum/Ouédraog Tibo dite Cécile
- Ouédraogo Jacob
ADF/RDA :
- Belem Sidiki

Ziro :
CDP :
- Diasso Malakilo Mohamed

Zondoma :
CDP :
- Sawadogo Lassané

Zoundwéogo :
CDP :
- Sedgo Bila Gilbert
RCP :
- Massimbo Fissi Léonard.